Les États-Unis contrôlent le trafic de l’héroïne Afghane
Par Craig Murray
Lors de son intervention à la table ronde sur la torture de la conférence internationale Axis for Peace [archive], l’ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan Craig Murray a souligné le fait que, trois ans après l’invasion de l’Afghanistan par la Coalition menée par les États-Unis, la production d’opium et – fait nouveau – le raffinage de l’héroïne n’ont jamais été aussi importants dans ce pays.
De plus, a-t-il ajouté, « les “seigneurs de guerre” sur lesquels cette Coalition s’est appuyée pour contrôler le pays sont en vérité des “seigneurs de la drogue”.
En outre, parmi ces derniers, le plus puissant est certainement Rachid Dostum qui entretient précisément des liens étroits avec Islam Karimov, le dictateur de l’Ouzbékistan qui est actuellement l’un des régimes les plus sanguinaires de la planète.
Il se trouve que l’Ouzbékistan est précisément le principal couloir d’exportation de l’héroïne afghane vers les marchés occidentaux. »
Source voltairenet
[17 juillet 2007]
‘Les forces d’occupation en Afghanistan appuient le trafic de drogue.
L’alternative au pavot légal est un leurre.’
Article 08 juin 2007
Source Investigaction.net / tlaxcala.es [archive].
Par Michel Chossudovsky
Les forces d’occupation en Afghanistan appuient le trafic de drogue, qui rapporte entre 120 et 194 milliards de dollars de revenus au crime organisé, aux agences de renseignement et aux institutions financières occidentales.
Les recettes de cette contrebande lucrative, qui se montent à des milliards de dollars, sont déposées dans des banques occidentales.
La quasi-totalité des revenus reviennent aux grandes entreprises et aux syndicats criminels hors d’Afghanistan.
‘Le trafic du Croissant d’Or est protégé‘
Lancé par la CIA au début des années 80, le trafic de drogue du Croissant d’Or continue d’être protégé par les services de renseignement US, en liaison avec les forces d’occupation de l’OTAN et l’armée britannique.
Récemment, les forces britanniques d’occupation ont fait la promotion de la culture du pavot par des annonces de radio payées.
Le message disait:
‘Un message radiodiffusé dans la province a assuré les paysans locaux que la Force internationale d’assistance de sécurité (ISAF), dirigée par l’OTAN n’interférerait pas dans la récolte en cours sur les champs de pavot.
Personnes respectées du Helmand, les soldats de l’ISAF et de l’ANA (Armée nationale afghane) ne détruisent pas les champs de pavot.’
‘Ils savent que beaucoup de gens en Afghanistan n’ont pas d’autre choix que de cultiver le pavot. L’ISAF et l’ANA ne veulent pas empêcher les gens de gagner leur vie.’ [Cité dans The Guardian, 27 avril 2007]
L’opium pour la production de calmants
Alors que les annonces controversées sur l’opium ont été superficiellement rejetées comme étant une erreur malheureuse, tout indique que l’économie de l’opium est favorisée au niveau politique (y compris par le gouvernement britannique de Tony Blair).
Le Conseil de Senlis, une boîte à idées internationale spécialisée dans la sécurité et la politique, sous contrat avec l’OTAN, propose le développement des exportations licites d’opium en Afghanistan, en vue de favoriser la production des calmants comme la morphine et la codéine.
Selon le Conseil de Senlis, ‘le pavot est nécessaire et, s’il est régulé correctement, il pourrait fournir une source licite de revenus aux paysans afghans appauvris tout en privant les seigneurs de la drogue et les Talibans d’une grande partie de leurs revenus.’ [Globe and Mail, 23 septembre 2006]
Le Conseil de Senlis propose une solution selon laquelle ‘la production régulée de pavot en Afghanistan’ pourrait être développée pour produire les calmants nécessaires.
Propagande, fausse légitimité et surproduction
Cependant, le rapport de Senlis n’aborde pas la structure existante des exportations licites d’opium, qui est caractérisée par la surproduction.
La campagne de Senlis fait partie de la campagne de propagande.
Elle a contribué à fournir une fausse légitimité à l’économie de l’opium de l’Afghanistan, qui sert en dernière analyse des intérêts privés puissants.
Quelle est la surface cultivée en pavot nécessaire pour approvisionner l’industrie pharmaceutique?
Selon l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS/INCB), chargé d’examiner les questions liées à l’offre et à la demande en opiacés produits dans des buts médicaux, ‘l’offre en opiacés de ce type a pendant des années été bien au-dessus de la demande mondiale’. [Asian Times, février 2006]
Vu la surproduction, l’OICS a recommandé de réduire la production d’opiacés.
L’Inde, le plus grand exportateur légal
Actuellement, l’Inde est le plus grand exportateur légal d’opium, fournissant environ 50 pour cent de ventes légales aux entreprises pharmaceutiques impliquées dans la production d’analgésiques.
La Turquie est également un producteur important d’opium licite.
Le latex de pavot de l’Inde ‘est vendu à des fabricants pharmaceutiques ou chimiques sous licence tels que Mallinckrodt et Johnson & Johnson, selon les règles établies par la Commission des Nations unies sur les stupéfiants et l’OICS, qui exigent une paperasse considérable.’
La superficie assignée à la culture de pavot licite sous contrôle de l’État en Inde est de l’ordre de 11 000 modestes hectares, ce qui suggère que la demande mondiale de l’industrie pharmaceutique requiert environ 22 000 hectares de terre pour cette culture.
Il n’y a pas de pénurie d’opium pour l’usage pharmaceutique.
La demande de l’industrie pharmaceutique est déjà satisfaite.
Une culture en hausse en Afghanistan
Les Nations Unies ont annoncé que la culture de pavot en Afghanistan a augmenté.
Les surfaces cultivées ont augmenté de 59 % en 2006.
On estime que la production de l’opium a augmenté de 49 % par rapport à 2005.
Les médias occidentaux blâment en choeur les Talibans et les seigneurs de guerre.
Selon des responsables occidentaux, ‘le trafic est contrôlé par 25 trafiquants, dont trois ministres du gouvernement’. (Karzaï) (Guardian, op. cit.).
Par une ironie amère, la présence militaire des USA a servi à reconstituer plutôt qu’à supprimer le trafic de drogue, qui a été multiplié par 21 depuis l’invasion menée par les USA en 2001.
Ce que les médias omettent de rappeler, c’est que le gouvernement taliban avait été pour beaucoup dans la mise en œuvre du programme réussi d’éradication de la drogue, avec l’appui et la collaboration de l’ONU, en 2000-2001.
Mis en application en 2000-2001, le programme d’éradication des Talibans a provoqué une diminution de 94 pour cent de la culture de pavot.
En 2001, selon des chiffres de l’ONU, la production d’opium était tombée à 185 tonnes.
Juste après l’invasion des É.-U. en octobre 2001, la production s’est accrue considérablement, regagnant ses niveaux historiques.
Le Bureau des Nations Unies sur les Drogues et la Criminalité (UNODC), basé à Vienne, estime que la récolte 2006 sera de l’ordre de 6100 tonnes, soit 33 fois le niveau de production atteint en 2001 sous le gouvernement taliban (3200 % d’augmentation en 5 ans).
En 2006, les cultures ont occupé 165 000 hectares, contre 104 000 en 2005 et 7606 en 2001 sous les Talibans.
Selon l’ONU, l’Afghanistan fournit en 2006 environ 92 pour cent de l’offre mondiale d’opium, qui sert à préparer l’héroïne.
Un trafic lucratif qui rapporte peu aux paysans
L’ONU estime qu’en 2006, la contribution du trafic de drogue à l’économie afghane est de l’ordre de 2.7 milliards de dollars.
Ce qu’il ne mentionne pas, c’est le fait que plus de 95 pour cent des revenus de ce trafic lucratif reviennent aux syndicats d’affairistes, au crime organisé et aux institutions bancaires et financières.
Un pourcentage très faible revient aux paysans et aux trafiquants dans le pays producteur.
Le montant des ventes au détail sur les marchés occidentaux serait supérieur à 120 milliards de dollars par an.
Le trafic d’opiacés afghans (92 pour cent de la production totale mondiale) constitue une grande part du chiffre d’affaires annuel mondial des stupéfiants, estimé par les Nations Unies à 400-500 milliards de dollars.
La drogue, troisième derrière le pétrole et les armes
Si l’on se base sur les chiffres de 2003, la drogue constitue le troisième plus grand produit mondial en termes de revenus après le pétrole et le trafic d’armes.
L’Afghanistan et la Colombie sont, avec la Bolivie et le Pérou, les premiers pays producteurs de drogue dans le monde, qui alimentent une économie criminelle florissante.
Ces pays sont fortement militarisés.
Le trafic de drogue y est protégé.
Il a été documenté, que la CIA a joué un rôle central dans le développement des triangles latino-américain et asiatique de la drogue.
Le FMI a estimé que le blanchiment mondial l’argent se situait entre 590 milliards et 1500 milliards de dollars par an, ce qui représente de 2 à 5 pour cent du PIB global (Asian Banker, 15 août 2003).
Une grande part de l’argent blanchi mondialement, selon les estimations du FMI, est liée au trafic de stupéfiants, dont un tiers est lié au triangle de l’opium du Croissant d’Or.
L’article en entier sur tlaxcala.es [archive].
Note de traducteur
On appelle Triangle d’Or une région à cheval sur la Birmanie, le Laos et la Thaïlande, où des rescapés du Kuomintang, après la victoire des communistes en Chine, se sont lancés dans la culture et le commerce d’opium.
Le seigneur de guerre et de drogue le plus célèbre de ce triangle est le fameux Shan Sa. Pendant la deuxième guerre d’Indochine, la CIA a organisé le trafic d’opium, cultivé par une armée secrète de Hmongs dirigés par le général Van Pao au Laos.
L’opium était transporté par une compagnie aérienne de la CIA, Air America.
Aujourd’hui, le général Van Pao est fermier au Montana (USA).
Les USA ont fait appel à lui récemment pour former les unités antiterroristes de l’armée kirghize…
On appelle Croissant d’Or une région située à cheval sur l’Afghanistan, l’Iran et le Pakistan, où est cultivé le pavot.
Le «Triangle d’Or» latino-américain serait, par analogie, la région andine à cheval sur la Bolivie, le Pérou et la Colombie.
Original Global Research
Traduit de l’anglais par Fausto Giudice, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial: elle est libre de reproduction, à condition d’en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.
En archive: tlaxcala.es
[04/10/2010]
L’héroïne: Les forces d’occupation appuient le trafic de stupéfiants afghans
Afghanistan: La CIA trafique, les soldats trinquent
“Selon le journal saoudien Al-Watan, ‘Karzaï était un agent en sous-main de la Central Intelligence Agency à partir des années 1980.
Il collaborait avec la CIA, en acheminant de l’aide américaine aux Talibans, à partir de 1994; quand les Américains secrètement et à travers les Pakistanais, supportaient les visées de pouvoir des Talibans.’ «
Il est pertinent de rappeler l’histoire du trafic de drogue dans le Croissant d’or, qui est intimement lié aux opérations clandestines de la CIA dans la région.
Avant la guerre soviético-afghane (1979-1989), la production d’opium en Afghanistan et au Pakistan était pratiquement inexistante.
Selon Alfred McCoy, il n’y avait aucune production locale d’héroïne.
« L’économie afghane de la drogue fut un projet minutieusement conçu par la CIA, avec l’assistance de la politique étrangère américaine.”
L’article source a disparu.
Mais, vous pouvez retrouver des informations sur ce Pdf: Talibans-USA (sauvé ICI. De Mecanopolis, Officier du renseignement intérieur suisse, décédé à l’âge de 42 ans. Paix à son âme)
[02/11/2010]
La force américaine et ses intérêts dans la guerre à la drogue – À qui profite le trafic de drogues?
Découvrez l’horrible vérité, cachée par les médias et les politiques.
Le trafic des drogues ne profite pas à ceux que l’on croit. Trois grandes périodes marquent son évolution et la dernière, qui se dessine, a de quoi faire frémir.
Selon Line Beauchesne, criminologue à l’U d’O, il est clair que «le marché illicite des drogues actuel est une création occidentale». Les profits vont essentiellement aux Occidentaux et surtout aux Américains, dit-elle. «Les profits ne vont donc pas aux pays du tiers monde comme on le laisse supposer dans les médias.»
Première période l’époque coloniale
La première période s’ouvre avec l’époque coloniale. Les Occidentaux découvrent des consommations très locales et ritualisées de drogues dans leurs colonies. Ils entreprennent d’élargir ces marchés. Les Britanniques commencent avec l’opium en Inde et en Chine, la France suit en Indochine et l’Espagne étend l’exploitation de la coca en Amérique du Sud.
Également, pendant la période coloniale, on cherche de nouveaux médicaments. On transforme l’opium en morphine, principalement pour la médecine de guerre au milieu du 19e siècle, tandis que la coca est transformée en cocaïne utilisée comme premier anesthésique local.
«Les Européens ont à la fois étendu les cultures ainsi que le marché des drogues pour les transformer en concentrés beaucoup plus puissants sous la férule de grands promoteurs: les entreprises pharmaceutiques», précise Mme Beauchesne.
Cependant, vers la fin du 19e siècle, on constate que des pharmacodépendances sont provoquées par l’usage essentiellement médical de ces drogues. «Pourtant, ce n’est pas là que portera la croisade afin de réglementer un commerce éhonté de ces drogues par les compagnies pharmaceutiques», affirme la criminologue.
Premières interdictions
Elle poursuit:
«Les premières conventions internationales, sous l’égide des Américains au début du siècle, seront pour interdire les usages non-médicaux de l’opium et de ses dérivés – interdits qui répondent tant à une croisade morale raciste contre les Chinois, qu’à divers intérêts commerciaux internationaux. Suivra l’interdit de la cocaïne, exploitant le racisme à l’égard des Noirs – qui justifiera l’envoi de la police dans les ghettos – et de la marijuana, exploitant le racisme contre les Mexicains pour mettre un frein aux tentatives de syndicalisation de cette main-d’oeuvre dans le sud des États-Unis. Les premiers interdits en matière de drogues n’avaient rien à voir avec la prévention de leur abus.»
Ces conventions ne pénalisent pas le commerce des pays occidentaux qui continuent de promouvoir des usages non-thérapeutiques de ces drogues dans divers pays:
«Par ces conventions, les pays signataires s’engagent à interdire l’usage non-thérapeutique de ces drogues sur leur territoire, mais, ce qu’on sait très peu, on n’interdit pas d’en faire le commerce ailleurs», affirme Mme Beauchesne.
Les pays occidentaux continuent donc leur «commerce» dans les pays du tiers monde tandis que, sur leur territoire, l’interdiction devient «un outil de gestion des quartiers pauvres et des ghettos d’immigrants», explique la criminologue.
Deuxième période: les services secrets entrent en jeu
Cette situation dure jusqu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, avec la création de l’ONU et les mouvements de décolonisation. C’est la deuxième étape qui s’enclenche, celle des services secrets.
Surtout les États-Unis, mais aussi la France et l’Angleterre, utilisent l’arme de la propagande contre les drogues à des fins géopolitiques, notamment pour empêcher l’expansion du communisme, et financent des groupes locaux à cette fin par l’argent des drogues. Selon Mme Beauchesne, les États-Unis ont financé une partie de la guerre du Vietnam avec l’argent des drogues. Elle ajoute qu’il en va de même encore aujourd’hui.
«(Les États-Unis), surtout par le biais de la CIA, font la guerre aux drogues dans les pays où il y a des groupes d’opposants, pour leur enlever des sources financières d’achat d’armes. Par contre, ils font le contraire dans les pays plus sympathiques à leurs visées.»
Troisième période: les multinationales des drogues
La troisième période qui prend forme au début des années 1980 voit apparaître des «multinationales du commerce illicite des drogues». Les yakusas japonais, puis les triades chinoises et la mafia sicilienne s’associent avec la petite dernière, la mafia russe, pour former des réseaux internationaux de trafiquants.
Mme Beauchesne constate «qu’ils ont non seulement des réseaux locaux bien implantés – leurs avocats, leurs chimistes, leurs ingénieurs, même leurs réseaux de transport et leurs banques – mais ils réussissent à pénétrer les structures des états et à financer des médias et des bureaucraties pour maintenir l’interdiction des drogues et ainsi préserver leurs marchés.»
D’autre part, souligne la criminologue, «les États-Unis sont devenus les principaux acteurs (à 90 p. cent) de la guerre à la drogue, autant pour des raisons géopolitiques que pour continuer de gérer les problèmes sociaux.»
«La situation s’avère extrêmement dangereuse, poursuit-elle, parce que les grands marchés des drogues sont de plus en plus aux mains de forces relativement autonomes.»
La solution viendrait de l’Europe qui, de dire la criminologue, amorce un discours extrêmement fort pour modifier les conventions internationales sur les drogues.
«L’enjeu actuel est d’unifier l’Europe sur cet enjeu pour former le seul contre-poids suffisamment fort pour contrecarrer la force américaine et ses intérêts dans la guerre à la drogue.»
Écrit par Reine Degarie
Source de uottawa.ca/ ICI [archive]
Opération Opium et guerre en Afghanistan
[08 dec. 2008]
“L’opium est une préparation psychotrope obtenue à partir du latex du pavot somnifère. Ses effets provoquent notamment une somnolence chez le consommateur […].
Sa consommation induit un myosis, une baisse de l’amplitude respiratoire, une hypotension et peut provoquer des nausées ou des vomissements.
L’opium permet également la production légale de morphine. Il permet aussi la production illégale d’héroïne et les abus de drogue viennent davantage de ses dérivés que de l’opium proprement dit […].”
Par exemple, l’héroïne, à son tour, va entraîner l’apparition d’un substitut ‘sans dépendance’, aujourd’hui connu sous le nom de méthadone.
Selon Wikiped –Opium
Héroïne dans des rues des États-Unis – Titre Black Tar Heroin 1998? Documentary:
“Aucun film, récit ou documentaire ne va aussi profondément dans le monde de la dépendance à l’héroïne que BLACK TAR HEROIN: THE DARK END OF THE STREET. Un regard extraordinaire sur deux ans dans la vie de cinq héroïnomanes, il offre un portrait rare et intime de la façon dont l’héroïne ravage la vie des jeunes. Le film raconte la vie quotidienne de Jake, Jessica, Tracey, Oreo et Alice, trois femmes et deux hommes, âgés de 18 à 25 ans, alors qu’ils sont confrontés aux dangers toujours présents de la toxicomanie dure – crime, prostitution, viol, incarcération, SIDA, overdoses et mort.”
[Si vous tapez le titre du documentaire, vous pouvez savoir ce que sont devenus quelques-uns des jeunes.]
La politique de l’héroïne. l’implantation de la CIA dans le trafic des drogues (Broché)
“En un demi-siècle, la production et la consommation d’héroïne n’ont fait que progresser pour atteindre actuellement des chiffres records. La responsabilité de cette situation est largement due à la CIA.. Résultat d’une enquête de plus de 20 ans, entre militaires, hommes de l’ombre, trafiquants de drogue, hommes politiques et policiers qui ont permis aux États-Unis d’asseoir leur pouvoir mondial notamment grâce à l’héroïne.”
- Wikiped même, spécifie:
En juillet 2000, le chef des talibans, le Mollah Mohammed Omar en collaboration avec l’ONU ont éradiqué la production d’héroïne en Afghanistan.
Il a déclaré que la culture du pavot n’était pas islamique, ce qui a donné lieu à l’une des campagnes antidrogue les plus réussies au monde. […]
Le résultat a été une réduction de 99 % de la superficie de culture du pavot d’opium dans les zones contrôlées par les talibans, soit environ les trois quarts de l’approvisionnement mondial en héroïne à l’époque.
L’interdiction n’a été effective que brièvement en raison de la déposition des talibans en 2002.
Cette situation c’est produit après l’intervention des Américains et l’OTAN en Afghanistan.
De ‘AFGHANISTAN: La guerre ratée de 20 ans entre les États-Unis et l’OTAN ..’,
sur Burning Blogger
Mises à jour et autres lectures
- Les vastes réserves de minéraux et de gaz naturel de l’Afghanistan – La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre des ressources » motivée par le profit. [2010, mise à jour 2023 – globalresearch../the-war…afghanistan…minerals..gas..]
- Depuis qu’il a quitté le pouvoir et transmis à Daesh ses fonctions de parrain du trafic d’opium, l’ancien président, Hamid Karzaï, s’est retourné contre Washington. Il a, en avril dernier, accusé Daesh d’être un outil de la CIA – L’ancien président afghan, Hamid Karzaï, serait désormais soutenu par Moscou [2017]
- L’ancien président afghan Karzaï qualifie l’État islamique « d’outil » des États-Unis, voanews.com.. [2017]
- Un conseiller de Richard Nixon révèle la raison raciste pour laquelle il a lancé la «guerre contre la drogue» il y a des décennies – Business Insider, 2019.
Un haut responsable de Nixon a déclaré que la politique était spécifiquement conçue pour cibler l’opposition à Nixon: les Noirs et les Hippies. Aujourd’hui, des centaines de milliers de personnes de couleur languissent en prison pour des accusations de drogue alors que l’appétit apparemment insatiable des États-Unis pour la drogue fait des ravages dans les pays d’Amérique latine, alimentant les crises humanitaires à la frontière et bien au-delà.
- L’opium « est devenu le vainqueur inégalé de la plus longue guerre de l’histoire américaine ». New York Post – [2021]
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- CIA, Drogues et Gouvernement Américain [relevé en 2013]
- LA CIA AIDE AU TRAFIC D’OPIUM / Pdf / Date de publication 22 – 04 – 1971 – Numéro de document CIA-RDP73B00296R000300060023-8 déclassifié et publié via la base de données CREST de la CIA. Auparavant disponible uniquement sur quatre ordinateurs situés à l’extérieur de Washington DC, l’Agence a subi avec succès des pressions pour mettre les fichiers en ligne à la suite d’un procès MuckRock et des efforts d’Emma Best. Les métadonnées collectées par Data.World, et les fichiers archivés et rendus consultables en texte par Internet Archive.
- LA NOUVELLE GUERRE DE L’OPIUM – Numéro de document CIA – 1 mai 1971 – Numéro de document CIA-RDP80-01601R001000160001-6 déclassifié et publié via la base de données CREST de la CIA.
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L’Afghanistan, N°1 de la production mondiale de cannabis et d’opium? Juin 2010 – [archive]
La géopolitique derrière la guerre bidon des États-Unis en Afghanistan par F. William Engdahl (critique) – Nov 2009
- Afghanistan : les barons de l’héroïne par la grâce des États-Unis – sous la tutelle des «libérateurs» états-uniens et avec la participation des troupes de l’Otan – [2007]
- Téhéran héroïne … Trafic d’Opium – VO envoyé 2009 possible de la voir ICI
À qui profite la cocaïne?
- A qui Profite la Cocaine ? (documents de France 2, VO) (1 ère partie : le nerf de la guerre, 2 ème partie : Guerre secrète américaine au nom du péril communiste) – Juste la partie 1, partie 2 Guerre secrète américaine au nom du péril communiste
- Trafic de drogue payé par ‘la CIA pour des ghettos noirs’ – Documentaire de l’émission “90 minutes”, “Cia et cocaïne: l’enquête à haut risque”, en deux parties ICI et ICI
Tag: Afghanistan / Opium / Cocaïne