Le système à 50.000 dollars, financé par une subvention fédérale, est ingénieux et sait se faire oublier. La puce est cousue dans un petit maillot de basketball, revêtu à l’entrée par les élèves. Elle communique avec des capteurs disséminés dans l’école, ce qui dispense les professeurs de faire l’appel à l’entrée de l’établissement et de noter le passage à la cantine. Une enseignante, ravie, explique qu’elle aura davantage de temps à consacrer aux enfants.
Mais ce système pousse la surveillance plus loin que les badges RFID, qui équipent des cantines françaises et suscitent déjà une franche opposition. Car cette fois, les mouvements sont en permanence surveillés et plus seulement lors de points de passage. Sur un terminal de contrôle, les enfants sont identifiés par des points jaunes. Un reportage de la chaîne KTVU les montre s’agitant dans des cases qui représentent les salles de l’établissement.
Si la surveillance des déplacements par RFID fait une percée dans les hôpitaux, les prisons et quelques entreprises, le sujet demeure très controversé à l’école. Il a déjà donné lieu à des expérimentations in England au Japon ou Belgique. Mais l’hostilité des parents est généralement forte. Un suivi comparable des élèves en Californie avait été abandonné il y a cinq ans. At the time, le badge était beaucoup plus visible. Il se portait autour du cou.
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Article from 1 September 2010, sur lefigaro.fr rubrique technotes