The Truth About Nazism in Ukraine: And Why the Media is Covering It Up …
par S. Awan
En décembre 2021, un évènement très intéressant s’est produit, quelques semaines seulement avant l’invasion militaire russe en Ukraine.
Une résolution des Nations Unies a été présentée.
Son but était de condamner le nazisme ou la ‘glorification du nazisme’.
Seuls deux pays ont voté CONTRE la résolution.
Devinez lesquels? C’était les États-Unis et l’Ukraine.
La Grande-Bretagne, l’Australie, le Canada et les pays de l’Union européenne faisaient partie des abstentions.
Reprenons cela, s’il vous plaît.
Les États-Unis et l’Ukraine ont refusé de condamner le nazisme.
Et, le Canada, le Royaume-Uni et d’autres pays européens se sont simplement ‘abstenus’.
Fascinant, n’est-ce pas?
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Récemment, Vladimir Poutine a prononcé un discours sur la ‘dénazification’ de l’Ukraine (pour lequel, les médias occidentaux l’ont largement ridiculisé).
Puis, les forces russes ont procédé à l’invasion et toute cette histoire est devenue désastreuse.
Pourquoi à notre époque un gouvernement refuserait-il de condamner le nazisme ou s’abstiendrait-il de voter sur cette question?
Serait-ce un simple copier-coller?
Il semble que c’est réel.
Wall of Controversy traite ce sujet plus amplement.
Puis, le monde entier s’est focalisé sur cette imminente invasion de l’Ukraine.
Suite à l’opération militaire russe en Ukraine, un programme de propagande concerté et calculé touche la plupart des médias et reportages occidentaux.
Ils ont cherché à blanchir l’Ukraine de toute controverse ou se sont débarrassés de tous les aspects désagréables.
Ils ont présenté *toute* l’Ukraine comme de bonnes personnes, en incluant ses milices, ses groupes armés et ses politiciens. Et, les Russes sont peints comme de parfaits voyous.
Autrement dit, le programme est de montrer une Ukraine non corrompus, avec un État et une société fonctionnelle, dénuée de toutes malversations et non responsable des faits dénoncés avant cette crise.
Il s’agit de l’agression de la Russie et de la manie de Poutine; et, de rien d’autre.
Poutine est le nouvel Hitler.
Ainsi est le programme, et toutes les chaînes d’information, les médias ou journaux ont adopté ce récit.
Cette opération de blanchiment tourne à plein régime dans tous les grands médias et réseaux sociaux en ligne.
Avant tout, je tiens à souligner sur ce sujet, que je ne suis pas un apologiste de Poutine. Et, je n’approuve pas et ni défends les invasions militaires d’un État souverain.
Cet article ne porte pas sur l’approbation de l’offensive militaire en Ukraine, ou toutes les destructions et les victimes qui découleront inévitablement d’une telle opération.
Il s’agit d’exposer et de confronter le blanchiment médiatique de la situation en Ukraine et le récit hautement sélectif présenté par les médias et les gouvernements.
Dans cet article, nous établirons que (1) ce blanchiment médiatique est volontaire.
Il pourrait même être considéré comme sinistre, étant donné qu’il existe (2) réellement un groupe nazi en Ukraine.
Et, (3) les gouvernements membres de l’OTAN sont conscients de ce fait et le couvre.
Quiconque lit cette affirmation est en droit d’être en désaccord avec ces conclusions, mais vous aurez probablement beaucoup de mal à le faire.
Ce blanchiment médiatique est total, car toutes les mesures sont prises pour afficher une image très aseptisée de la société et de la politique ukrainienne.
Ces jours, Facebook a rétracté son interdiction des publications faisant l’éloge du Bataillon Azov.
Auparavant, il percevait (et à juste titre) Azov comme des groupes comparables à l’État islamique et le Ku Klux Klan. Mais, bien sûr, l’apparition récente d’une mania pro-ukrainienne en Occident a vraisemblablement fait changé l’avis du géant des médias sociaux.
De plus, Facebook et Instagram hébergent des dizaines de comptes collectant des fonds et vendant des produits pour des groupes ouvertement nazis et extrémistes.
Comme indiqué, ‘le réseau de comptes’, faisant la promotion de marchandises nazies et suprémacistes blanches, est ‘lié à deux groupes extrémistes opérant hors d’Ukraine: le bataillon Azov et la division misanthropique.’
Voici quelques excellents exemples: notez le symbole nazi et le symbole ‘wolfsangel’ [fut celui de la 2e division SS Panzer ‘Das Reich‘] sur la deuxième image.


Vous pouvez acheter votre marchandise Azov partout ces jours-ci (exemple ici).
[Suffit de taper ‘buy ti-shirts azov’.]
Au vu de cette préoccupation en vers ces célèbres héros ukrainiens, nous pouvons supposer qu’il y aura une meilleure vente de leurs marchandises. (… C’est la nouvelle tendance branchée?)
Depuis les événements de 2014, Azov est une organisation néo-nazie impliquée dans la violence, les crimes de haine et le conflit russe.
Cette ‘révolution’ soutenue par les États-Unis et l’Occident a contribué à créer la situation actuelle en Ukraine.

Quand on parle du Bataillon Azov, rappelez-vous qu’il s’agit de la même organisation dont la mission (selon son fondateur) est de ‘mener les races blanches du monde dans une croisade finale […] contre les sous-humains (Untermenschen) dirigés par les Sémites.’
Quand l’un d’entre eux dit: ‘oh, mais ce sont des patriotes et des nationalistes qui se battent pour l’indépendance de l’Ukraine.’
Et, en quoi précisément la lutte pour l’indépendance de l’Ukraine est-elle liée à la conduite des races blanches du monde dans une dernière croisade contre les sous-humains?
(Juste une suggestion à ces personnes)
Pourquoi ne pas se battre pour l’indépendance de l’Ukraine SANS mener la race blanche dans une dernière croisade contre les sous-humains?
Concernant le bataillon Azov.
D’après les sources, Andriy Biletsky serait le fondateur de Azov.
En 2014, lors de la révolution de Maïdan, il est libéré de prison pour participer à la ‘révolution’.
[Maïdan a été qualifié par certain comme un Mouvement de révolte populaire.]
Il purgeait une peine pour meurtre.
De quoi bien débuter, n’est-ce pas?
Parmi les groupes d’extrême-droite en Ukraine (Right Sector, Svoboda, National Corps, etc., tous étroitement liés), le bataillon Azov s’est démarqué par leurs fanfaronnades éhontés, leur adoption du symbole nazie et selon des informations par leur comportement impitoyable.
Les responsables ukrainiens, leurs partisans et les apologistes d’Azov aiment dire que leur régiment est mal compris.

Article 2015 de wsws]
C’est clairement du n’importe quoi.
Les symboles du régiment, y compris le crochet de loup (ou wolfsangel) et le soleil noir, étaient des symboles SS nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tout le monde le sait.
Souvent, les membres d’Azov ont été montrés affichant des insignes nazis, des drapeaux ou des écussons à croix gammée. Et, ils faisaient des saluts nazis.
Les apologistes aiment dire que Azov et les autres milices ne sont pas des agents de l’État, mais des personnes isolées et incontrôlables.
Juste quelques éléments perturbateurs?
Ce n’est pas le cas.
Officiellement, le bataillon Azov a été intégré à la Garde nationale, et il relève du Ministère de l’Intérieur ukrainien.
Par conséquent, Azov et d’autres nazis ont été légitimés par des fonctionnaires d’État ukrainien et font partie de l’appareil d’État.
Si les responsables ukrainiens sont embarrassés, ou ont hontes des nazis parmi eux, pourquoi diable les intégreraient-ils dans l’appareil étatique?
Comment peuvent-ils être des ‘voyous’ en étant intégrés au système?
De plus, les ‘patrouilles’ d’Azov et des autres milices sont devenues habituelles; et, leurs membres agissent essentiellement comme une force de police.
Dans certains cas, ils font respecter la loi et dans d’autres cas ils (de manière prévisible) intimident ou persécutent les minorités ethniques (y compris les Russes de souche).
Cette situation semble ressembler beaucoup à une version blanche et européenne de ‘ISIS’.
En conséquence, l’Ukraine tend à se transformer en une Syrie européenne.
Azov et d’autres habilités en tant que nationalistes blancs sont comparables à ‘ISIS’ et d’autres ‘djihadistes’.
[ISIS est autrement qualifié par des médias de propagande: ‘État islamique’ – EI]
Seulement, au lieu d’afficher le drapeau noir d’ISIS, ils agiteront des croix gammées et des symboles du wolfangel.

Il y a quatre ans Michael Colborne a écrit:
‘Comme l’un de leurs supérieurs me l’a affirmé personnellement, Azov essaie, de construire un État d’extrême droite au sein de l’État, dirigeant tout, des groupes d’étude nationalistes, des formations aux arts martiaux mixtes à des gymnases gratuits pour les jeunes et des programmes pour les personnes âgées.
Ils essaient également de faire de Kiev une capitale mondiale de l’extrême droite, invitant les néonazis et les suprémacistes blancs du monde entier en visite.’
Leurs apologistes aiment aussi prétendre que les militants néo-nazis et les suprématistes blancs sont une minorité et ont très peu d’influence.
Ce sont des paroles en l’air, comme l’explique cet article de janvier du TIME:
‘Il [Azov] a son propre parti politique, deux maisons d’édition, des camps d’été pour enfants; et une force d’autodéfense connue sous le nom de Milice nationale; laquelle patrouille dans les rues des villes ukrainiennes aux côtés de la police.
Son aile militaire a ‘au moins deux bases d’entraînement et un vaste arsenal d’armes, des drones et des véhicules blindés aux pièces d’artillerie […].’
Il ne s’agit pas d’un petit réseau de fauteurs de troubles.
Le groupe Azov et ses semblables ont des liens dans toutes les institutions ukrainiennes; y compris dans les services de sécurité, la police, l’armée et le gouvernement.
Ils sont présents dans toute la société et l’idéologie d’inspiration nazie semble être assez omniprésente.
Que ce groupe Azov soit minoritaire ou non, il a évidemment des partisans et des collaborateurs dans tous les endroits en Ukraine, mais aussi à l’étranger.
(Concernant l’implication des services de renseignement étrangers et des gouvernements, nous reviendrons bientôt dessus.)
En réalité, Azov n’est que la pointe la plus flagrante et visible de l’iceberg nazi.
Cette question ne concerne pas seulement ce groupe.
En effet, en 2018, le Conseil de l’Atlantique a noté que, ‘le ministère ukrainien de la Jeunesse et des Sports finance le groupe néonazi C14 pour promouvoir des « projets nationaux d’éducation patriotique » dans le pays.’
Les auteurs ont conseillé:
‘Les agences gouvernementales à tous les niveaux devraient cesser de coopérer avec les groupes d’extrême droite.
En plus du financement problématique du ministère de la Jeunesse, C14 et un district de la ville de Kiev ont récemment signé un accord permettant à C14 d’établir une « garde municipale » pour patrouiller dans les rues.
Trois de ces forces de garde dirigées par des milices sont déjà enregistrées à Kiev, et vingt et une opèrent également dans d’autres villes […].’
Par ailleurs, début février lors d’un événement de Svoboda, Yevhen Karas, le leader du groupe ‘C14‘, a fait un discours.
https://youtu.be/DOBntnuYCMA [vidéo lien devenu caduque]
Son discours révèle la réelle nature des événements de Maïdan en 2014 et la situation actuelle.
Les médias ne vont certainement pas montrer ce genre d’information (‘nous nous amusons à tuer’ est ma partie préférée).
Principalement, entre autres, il se vante de toutes les armes reçues par les alliés occidentaux, s’enthousiasme pour tous les combats qui se produiront et, surtout, il explique que l’extrême-droite a réellement été le principal bénéficiaire de Maidan.
Pour rappel, Svoboda est reconnu comme un parti néo-nazi, fondé par Oleh Tahnybok et Andriy Parubiy.
Parubiy a été président du parlement ukrainien jusqu’en 2019 (il y a trois ans, invité il s’est adressé au Congrès américain).
Lors des événements de 2014, il est le premier photographié avec le sénateur John McCain.
Pour démontrer à quel point l’élément fasciste est omniprésent, depuis l’invasion russe, Volodymyr Zelensky, l’actuel président ukrainien (maintenant, un héros mondial) est présenté comme un chef et une figure héroïque.
(Dans une émission de télévision, Volodymyr Zelensky était un acteur et un comédien jouant le rôle d’un président fictif de l’Ukraine. Puis, il est devenu le vrai président de l’Ukraine.)
Et, non sans justification, ses actions ont été admirables, courageuses et pour les Ukrainiens ordinaires inspirantes.
Il n’est pas surprenant qu’il soit soudainement devenu une figure emblématique dans le monde entier.
Cependant, en avril 2021, Zelensky vraisemblablement ‘libéral’ voulait nommer Serhiy Sternenko (un ancien dirigeant néonazi de ‘Right Sector‘) à la tête du SBU (les services secrets de l’Ukraine).
Et, ceci, alors même que Sternenko fait l’objet d’une enquête pour meurtre et pour une implication dans un massacre lors des événements de 2014.
Si même Zelensky, l’actuel président manifestement ‘libéral’ est prêt à s’allier aux nazis et aux meurtriers (essayant de placer un nazi *et* un meurtrier en charge de toute l’appareil des services secrets ), quelle est la limite du ‘problème mineur’ ou de leur influence ‘minoritaire’?
Vous pourriez vous dire: ‘eh bien, d’accord, il y a des nazis, mais enfin, l’Ukraine n’est pas un État totalitaire.’
Cependant, en 2015, Georgetown Security Studies Review évoque ce qui suit:
‘l’Ukraine a adopté une loi reconnaissant les groupes nationalistes controversés […] comme des « combattants de l’indépendance » et interdisant de remettre en cause la légitimité de leurs actions.‘
C’est illégal de remettre en cause la légitimité des groupes liés à la suprématie blanche et au nazisme?
Ça vous semble rassurant?
Ce n’est pas comme si ce fait est réalisé dans le secret total.
Une figure clé d’une aile politique d’Azov, le National Corps Party, est Olena Semenyaka.
Elle a été photographiée avec le drapeau à croix gammée et faisant un salut hitlérien.
Elle a été invitée comme chercheuse à l’Institut des sciences humaines de Vienne.


[source: Azov, Ukraine’s Most Prominent Ultranationalist Group, Sets Its Sights On U.S., Europe]
Les preuves du nazisme ou du fascisme dans le groupe Azov et d’autres groupes semblables en Ukraine sont nombreuses.
Elles sont devenues impossibles à dissimuler ou à nier et leurs membres et sympathisants ne prennent même pas la peine de les dissimuler.
Ils sont publiquement fiers de ce qu’ils sont, et c’est tout l’intérêt pour eux car tout cela fait partie de la glorieuse lutte nationale (et raciale).
Ils ont organisé des marches et des rassemblements publics en plein air, souvent avec des représentants de l’État.
Ces gens ne se cachent pas.
Par exemple, le 1er janvier de cette année, des centaines de personnes se sont rassemblées à Kiev pour célébrer Stepan Bandera, le collaborateur nazi de la Seconde Guerre mondiale.
Pourtant, les médias et les commentateurs occidentaux font fi du problème.
La ligne médiatique adoptée depuis le renforcement des forces militaires de la Russie est de prétendre que rien de tout cela n’est significatif.
Comme Fair l’a souligné, les médias occidentaux ont presque complètement blanchi les fascistes en couvrant la crise ukrainienne.
Ils ne présentent qu’un récit binaire très mesuré de l’agression russe et de l’héroïsme ukrainien.
Vous souvenez-vous des images de Valentyna Konstantynovska, la grand-mère ukrainienne de 79 ans apprenant à manier un AK-47?
À la mi-février, ces images sont devenues virales, tandis que le monde applaudissait les courageux citoyens ukrainiens prenant les armes pour aider à défendre leur pays.
Et, quoi de plus émouvant qu’une gentille vieille dame qui le fait?
Une information rendue presque suppléante pour qu’elle fasse le buzz?
Et, c’est ce qui s’est passé. Des centaines de milliers de personnes ont partagé l’histoire.

Mais, comme indiqué dans un précédent article, la quasi-totalité des publications médiatiques ne mentionnent pas que la douce vieille dame est formée par des membres du bataillon Azov.
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Par exemple, comme Fair indique, ‘La BBC (13/02/22), a montré un extrait de « civils faisant la queue pour quelques heures d’entraînement militaire avec la National Guard [Garde Nationale]« , avec la correspondante internationale Orla Guerin; laquelle a décrit la touchante Konstantynovska, comme « une grand-mère avec une arme à feu ».’
Bien que l’insigne du bataillon Azov est visible dans le rapport, Guerin n’y a fait aucune référence; et, le rapport se termine d’une manière perverse avec un combattant NGU aidant un enfant à charger un chargeur de munitions […]. ‘
‘La presse écrite ne s’en est guère mieux tirée.‘
Le 13 février, les journaux britanniques le London Times et le Daily Telegraph ont publié les première pages, montrant Konstantynovska préparant son arme, sans aucune référence au bataillon Azov qui dirigeait la formation.’
Comme le souligne l’article, le plus pervers est que le Times et le Telegraph, la BBC et d’autres organisations, ont précédemment rapporté la présence nazie dans l’appareil de sécurité ukrainienne et ses milices, nommant le groupe Azov une organisation nazie.
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Par ailleurs, des publications en 2014 et 2015 ont reconnu la véritable nature des groupes comme Azov et l’implication de leur idéologie nazie dans la nouvelle Ukraine.
La BBC Newsnight faisait des reportages sur le sujet (que l’on peut encore trouver sur YouTube).
De plus, tout récemment en janvier, un médias populaire comme le TIME a publié un article sur la question.
Par conséquent, l’establishment des médias de masse ne peuvent avancer l’ignorance [au sujet de la nature idéologique de ces groupes].
Ces dernières années, The Guardian, The New York Times et des grandes entreprises médiatiques ont plusieurs fois publié des articles sur ce groupe fasciste en Ukraine.
Et pourtant, tout à coup, plus personne ne veut reconnaître le problème.
Ainsi, dés février 2022 et l’invasion russe, d’un commun accord et aussi simplement, tous ont décidé d’omettre ces informations.
Clairement, cela signifie que les principaux médias occidentaux agissent à l’unisson pour présenter un récit fabriqué et incomplet.
Dans le fond, ce que nous voyons est de la propagande de temps de guerre.
Là où tout du moins, des diffuseurs comme la BBC, autrefois disposés à reconnaître la présence de néo-nazis et de suprématistes blancs dans cette équation, désormais ils la dissimulent complètement.
Cela ne peut être que politique.
Et, visiblement cette politique d’omission est adoptée par tous les médias occidentaux, afin de s’assurer que ce conflit entre la Russie et l’Ukraine soit présenté d’une manière très précise.
Non pas que la maladie de l’idéologie d’inspiration nazie en Ukraine soit en soi une justification de l’invasion russe, mais lorsque Poutine a évoqué la question nazie dans son discours, les médias et les politiciens occidentaux ont décidé de se moquer de ses affirmations.
Et, au lieu d’affronter ou de débattre de la question, ils suggèrent que Poutine est mentalement déséquilibré.

L’argument est que chaque fois que Poutine mentionne les ‘nazis’, manifestement, il serait dans un délire, souffrant de maux d’ordre psychologique, ou dans un fantasme car il vivrait encore à la période soviétique.
À titre d’exemple, alors que les réseaux sociaux et les grands médias occupés à présenter l’agression russe par apport à la lutte visiblement héroïque de la résistance ukrainienne, les dynamiques possibles incompatibles avec ces récits soignés sont éliminées des discussions.
(Note de l’auteur – Agression russe à juste titre, puisque la Russie a lancé une invasion; même s’il est inquiétant que le terme ‘crimes de guerre’ soit beaucoup utilisé.)
Par exemple, lors de l’assaut russe contre Marioupol, qui compte une forte population ethnique grecque, un résident a déclaré au Greek City Times que ‘les « fascistes » ukrainiens tuent des gens qui tentent de quitter la ville.‘
Au siège à Marioupol (où Azov est basé) des faits similaires sont rapportés.
Certes la plupart sont des sources médiatiques russes, ce qui peut les rendre peu fiables et partiales.
Mais, la source grecque citée plus haut semble plus indépendante.
Maintenant, bien sûr, nous ne savons pas si ces histoires sont vraies ou non.
Mais, si elles *étaient* vraies, les médias nous en parleraient-ils?
Ou vont-ils les couvrir et continuer à nous bombarder de gros titres sur les bombardements russes aveugles et les civils ciblés, etc.?
Toujours est-il que dans la confusion et les conditions de propagande en temps de guerre, la vérité est toujours difficile à établir.
Néanmoins, tout ces faits ne justifient pas nécessairement une attaque militaire de la Russie contre les villes ukrainiennes.
En effet, envahir un État souverain est toujours une violation du droit international.
Et, pris au piège, ce qui arrive au peuple ukrainien est terrible.
Mais, pourquoi le problème du fascisme en Ukraine est-il dissimulé?
Pour en revenir à la question initiale, pourquoi l’Ukraine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et d’autres ont-ils refusé de condamner le nazisme à l’ONU en décembre?
Par ailleurs, le danger évident du bataillon Azov et d’autres groupes suprémacistes blancs est omniprésent en Ukraine et ne se limitent pas seulement aux Ukrainiens.
Depuis des années, le groupe Azov et leurs semblables en Ukraine attirent des recrues étrangères.
Une question déjà abordée; laquelle est que la Russie se plaignait de ‘volontaires‘ européens qui se rendaient en Ukraine pour combattre aux côtés des milices.
Notamment, cet article faisait référence à Brenton Tarrant, un Australien qui est allé commettre le massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande; lequel a conduit à un un acte (un massacre dans une mosquée) tout à fait conforme à l’idéologie du groupe Azov et d’autres milices suprémacistes blanches.
L’expert en sécurité Ali Soufan a déclaré au TIME que plus de ’17 000 combattants étrangers sont venus en Ukraine au cours des six dernières années en provenance de 50 pays.’
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Ça vous rappelle quelque chose? Encore l’État islamique, c’est ça? Comment se peut-il qu’ils *se ressemblent* autant, n’est-ce pas?



Quant aux combattants étrangers, leur nombre augmentera de façon exponentielle maintenant que la guerre se déroule en Ukraine; d’autant que, Zelinsky a appelé des ‘volontaires’ étrangers à venir en Ukraine pour aider à combattre les Russes.
En réponse à l’incitation de la ministre des Affaires étrangères, Liz Truss, une experte britannique en sécurité a averti les combattants ‘volontaires’ britanniques pour l’Ukraine, que la conséquence serait le retour dangereux du terrorisme de l’extrême droite au Royaume-Uni.
Précisément le scénario annoncé dans cet article, que l’Ukraine deviendrait l’équivalent du suprématiste blanc des ‘califats’ de ISIS.
L’Ukraine serait le champ de bataille sanglant, où des militants d’une même idéologie viendraient acquérir une expérience réelle de la guerre.
Puis, elle serait exportée à travers le continent.
Comme l’a annoncé Biletsky, alors que les fanatiques d’ISIS l’ont fait au nom du ‘califat’ d’un islamo-fasciste fondamentaliste les néo-nazis le feront pour ‘conduire les races blanches du monde dans une croisade finale […].’
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Cette crise en cours renforce ma suspicion passée, que *cela* fait partie du plan à long terme des diverses agences ou des parties impliquées dans cette entreprise.
Sur Foreign Policy en 2019, Michael Colborne semblait le confirmer.
Il a décrit l’Ukraine comme ‘un environnement néo-nazi extrémiste dangereux’ avec ‘des ambitions mondiales.’
Et, souvenez-vous de cette citation précédente; laquelle est qu’ils ‘essaient de faire de Kiev une capitale mondiale de l’extrême droite, invitant les néonazis et les suprémacistes blancs du monde entier en visite […].’
Depuis le début des opérations militaires russes, je suis irrité par tous ces mèmes et hashtags pour ‘Glory To Ukraine‘ sur les réseaux sociaux.
Le slogan ‘Slava Ukraini, heroyam slava!’ (‘Gloire à l’Ukraine, gloire aux héros!’), remonte aux années 1930 et aux collaborateurs nazis Ukrainiens qui, entre autres, ont été impliqués dans le génocide.
Comme l’explique cet article de Georgetown Security Studies Review (proposition promulguée en octobre 2018), ‘plutôt que de le laisser comme un cri de ralliement non officiel du peuple, le gouvernement ukrainien a fait pression pour qu’il devienne le salut officiel des forces armées ukrainiennes.’
Eu égard la situation exposée, s’il est assez inquiétant que cette phrase avec ses connotations soit littéralement devenue le salut officiel des forces armées ukrainiennes, il est encore plus troublant de constater que mondialement des personnes l’adoptent nonchalamment; dont la plupart ne comprennent pas le contexte.
Ce qui nous ramène aussi aux médias de masse qui omettent délibérément d’informer le public sur ces faits actuels.
Et, plus généralement, ils omettent tout le contexte de la crise actuelle alors qu’elle est en couverture médiatique quotidienne et de nuit sur nos téléviseurs.
Concernant la révolution de Maïdan, ou l’éviction de Victor Ianoukovitch (comme étant un oligarque corrompu, une marionnette russe ou etc.), qui était une affaire purement intérieure, elle a été contredit dès le début par Victoria Nuland, la secrétaire adjointe américaine des affaires européennes et eurasiennes.
Nuland présente lors des manifestations de Maidan (un peu comme Hillary Clinton qui était sur les lieux en Libye, défilant avec les rebelles libyens) a déclaré publiquement que l’Amérique a dépensé cinq milliards de dollars pour le programme de changement du régime ukrainien.
Et tout le monde *savaient* que des fascistes et des nazis étaient au coeur de l’action.
Par conséquent, l’ignorance ne peut être revendiquée.
La ‘révolution’ a été cooptée et guidée par ces mêmes groupes.
Et, ce sont toujours les fascistes et les ultra-nationalistes qui ont le plus profité de ces événements.
Et, tout comme Hillary Clinton et John McCain étaient en Libye, rencontrant des prétendus rebelles libyens (souvent Al-Qaïda) pour tenter de renverser Kadhafi en 2011, en 2014, McCain est photographié à Kiev avec Oleh Tyahnybok, un des fondateurs du parti néo-nazi Svoboda.
Comme des Syriens et Libyens avant eux, tous les manifestants Ukrainiens progressistes, ou bien intentionnés et impliqués dans le Maïdan en 2014, seront déçus de constater que la ‘révolution’ leur a été encore volée; et, qu’elle ne leur appartient pas.
Depuis lors, ce sont les voyous et les milices qui ont eu le dessus.
Comme Atlantic Council l’a noté en 2018, Amnesty International a prévenu que ‘l’Ukraine s’enfonce dans une violence chaotique incontrôlable, causée dans l’impunité la plus totale par des groupes radicaux.
Pratiquement personne dans le pays ne peut se sentir en sécurité dans ces conditions.’
De plus, il faut garder à l’esprit que les conditions créées par l’invasion militaire russe sont *exactement* le type de scénario que les groupes et milices néo-nazis attendaient.
Cette situation – le besoin urgent de défendre l’Ukraine – leur donnera l’opportunité d’étendre pleinement leur influence et leur position au sein de la société; même au-delà de ce que les événements de 2014 leur ont accordé.
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C’est exactement le même modèle par lequel Al-Qaïda, ISIS et d’autres groupes ‘djihadistes’ ont pu prospérer dans le chaos et la violence qui a suivi le soi-disant ‘printemps arabe‘ provoqué.
Rappelez-vous ce que le chef du C14, Yevhen Karas, a déclaré dans la vidéo un peu plus tôt: ‘Nous nous amusons à tuer, nous nous amusons à nous battre […].’
Et maintenant tout tourne autour du combat: la ‘lutte héroïque’.
Ces combattants et leurs soutiens étrangers se préparent depuis longtemps à cette invasion russe.
Dès le mois de mai de l’année dernière, Arsen Avakov, le ministre de l’Intérieur (et affilié au bataillon Azov et à d’autres nazis) appelait les ‘patriotes’ à se préparer à protéger la Mère-patrie de la Russie.
Cette opération russe était clairement attendue.
De plus, les éléments nazis, ou fascistes en Ukraine, ne sont pas un facteur voyou négligé par les gouvernements occidentaux ou les services de renseignement.
Le blanchiment actuel de la situation ukrainienne par les médias de masse vise précisément à couvrir nos opérations secrètes impliquant des groupes comme le bataillon Azov et d’autres fascistes.
Des recherches de l’Institut d’études européennes russes et eurasiennes de l’Université George Washington ont révélé qu’en septembre de l’année dernière (PDF ici), l’armée canadienne formait des étudiants ukrainiens liés à l’organisation fasciste appelée ‘Centuria‘.
Comme nous l’apprend cet article de décembre:
‘En avril 2021, les dirigeants de Centuria se sont vantés sur les réseaux sociaux ukrainiens de « coopérer activement avec des collègues étrangers […], en participant à des exercices militaires avec la France, la Grande-Bretagne, le Canada, les États-Unis, l’Allemagne et la Pologne […]. »
Le même mois, le groupe participe à une marche glorifiant les exploits de la 14e division de la Waffen-SS nazie, la ‘division Galice’; laquelle était composée de fascistes ukrainiens.
Il honore cette division nazie parce qu’elle a ‘vaincu la contagion bolchevique […].‘
Dans cette partie susmentionnée, une marche glorifiant la Waffen-SS nazie et ses fascistes ukrainiens (encore une fois, cette marche et d’autres du même genre) a eu lieu ouvertement en Ukraine. Ce n’est pas un secret.
Le même groupe a également attaqué un événement LGBTQ en 2019, affirmant défendre les rues ‘contre les pervers’.
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Concernant cette opération militaire canadienne et étrangère en Ukraine, WSWS.org rapporte ce qui suit.
‘Le Ottawa Citizen a rapporté que des responsables militaires et du ministère de la Défense ont tenté de dissimuler une rencontre en 2018 entre un groupe « d’officiers et de diplomates » canadiens et des membres du bataillon Azov, un groupe ouvertement fasciste avec des membres intégrés dans la Garde nationale ukrainienne.
En 2017, parfaitement informés de leur idéologie nazie, la première préoccupation des responsables canadiens étaient de préserver le secret de la réunion.
Cela a été révélé quand Azov s’en est vanté via les réseaux sociaux […].‘

On nous informe en outre que le ‘Congrès ukrainien canadien, qui défend ouvertement ces vétérans nazis et glorifie le leader ukrainien fasciste de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera, exerce une influence considérable à Ottawa.
La vice-première ministre, Chrystia Freeland […] est la petite-fille de l’un des principaux promoteurs de la division Waffen-SS de Galicia, Mihailo Chomiak, rédacteur en chef d’un journal pro-nazi en Pologne occupée […].‘
Cette information est réelle, à propos de Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada (l’ayant appris tout récemment).
Ainsi, les responsables militaires et de la défense canadienne sont engagés avec le bataillon nazi Azov.
Et, il ont essayé de le dissimuler.
Quelque chose de pratiquement identique s’est également produit avec l’armée britannique.
Declassified UK a révélé que ‘la Garde nationale ukrainienne a déclaré que lors d’une réunion l’année dernière, l’armée britannique a accepté de commencer à entraîner ses forces […]’
Comme le montre l’article, des photos et des détails de cette réunion à Kiev publiés sur le site de la Garde nationale ukrainienne comprend le bataillon Azov.
Néanmoins, le ministère britannique de la Défense était mécontent que cette réunion ‘privée’ soit rendue publique en Ukraine.
Et, Declassified UK indique que, dans les documents britanniques publiques, ‘il n’est pas fait mention de la réunion.’
Seulement, quelques mois seulement avant l’invasion russe, cette exposée a fait l’objet d’une publication en septembre 2021, et non parce les collaborations des agences militaires occidentales avec Azov et d’autres milices ukrainiennes sont nouvelles.
En mars 2015, le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov a annoncé, que dans le cadre de leur Operation Fearless Guardian, le régiment Azov serait parmi les premières unités à être entraînées par les troupes de l’armée américaine.
Dans les faits, le département d’État américain a classé le bataillon Azov comme groupe terroriste.
En 2018, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une disposition bloquant la formation des membres d’Azov par les forces américaines, en raison de ses liens néo-nazis.
Cependant, de manière extraordinaire, cette interdiction est discrètement levée sous la pression du Pentagone.
Concrètement, Obama a bloqué les ventes d’armes à l’Ukraine, vraisemblablement inquiet de l’armement des unités néo-nazies, mais Trump et maintenant Biden ont inversé cette politique.
Trump a approuvé la vente de 39 millions de dollars d’armes létales défensives à l’Ukraine.
Comme indiqué dans l’article de 2018, Israël a également vendu des armes directement au groupe Azov. [..]
Maintenant, bien sûr, à la lumière des événements actuels, toutes sortes d’armes sont ouvertement envoyées en Ukraine.
*Tout le monde* envoie des armes en Ukraine (il suffit de regarder cette liste), y compris des pays comme l’Allemagne et la Finlande.
Ce qui est logique à un certain niveau, évidemment tout le monde veut que l’Ukraine soit capable de se défendre contre une invasion agressive.
Mais, il faut aussi se demander précisément dans quelles mains toutes les armes vont atterrir; car, comme on l’a vu avec le groupe État islamique, c’est généralement le pire scénario.
Il ressort clairement, qu’en dépit de leur idéologie ouvertement nazie, les services de renseignement et les groupes militaires occidentaux ont soutenu et engagé des groupes comme le bataillon Azov.
(Il n’y a aucune méprise à ce sujet.)
À présent, il semble que de plus en plus de forces spéciales de divers pays arrivent en Ukraine pour combattre les Russes.
Il est rapporté que les forces spéciales israéliennes sont en Ukraine.
Et, que les forces spéciales canadiennes et du personnel britannique du SAS se dirigeraient vers l’Ukraine.
Supposons simplement que les ‘forces spéciales’ de *tout le monde* arrivent en Ukraine et face à toutes les autres données, ma question sera la suivante.
Combien d’entre eux vont être de connivence [ou complice] avec les membres d’Azov.
Pour conclure, les Ukrainiens ne sont pas tous des suprématistes blancs nazis.
Bien sûr qu’ils ne le sont pas.
C’est un pays de 40 millions d’habitants et la plupart d’entre eux, j’en suis sûr, n’ont aucune affinité avec les extrémistes, tout comme la plupart des habitants de Mossoul n’avaient aucune affinité avec les militants de l’État islamique.
Mais, la présence nazie réelle et évidente dans la gestion du conflit entre l’Ukraine, la Russie et l’OTAN.
Et, elle est trop significative pour être supprimée de l’équation comme les médias le font.
En général, les populations occidentales ignorent les détails de la situation entre l’Ukraine et la Russie, ou de l’histoire récente qui a conduit à la situation actuelle.
Et, elles ne sont pas très au fait de la résurgence nazie, de la nature des groupes comme Azov, ou de la collusion de nos gouvernements sur ces questions.
Et, les médias de masse s’assurent que cette situation reste ainsi.
Ils ne présentent au public que le contexte et les ‘informations‘ qui conviennent à l’agenda de la propagande actuelle.
Cette politique d’omission est soit stupidement myope, soit en réalité sinistre.
Tirez votre propre conclusion quant à ce qu’elle est.
The Truth About Nazism in Ukraine: And Why the Media is Covering It Up… ,
le 5 mars 2022
par S. Awan
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- Un retour à une politique étrangère affirmée par la Russie? Au Kremlin, Douguine représente le « parti de la guerre », une division relative à la direction de l’Ukraine. Il considérait la guerre entre la Russie et l’Ukraine comme inévitable et il appelait Poutine à lancer une intervention militaire dans l’est du pays. Il prévient dans Les Fondements de la géopolitique, « L’Ukraine en tant qu’État indépendant avec certaines ambitions territoriales, représente un énorme danger pour toute l’Eurasie et, sans résoudre le problème ukrainien, il est en général insensé de parler de politique continentale. » – Katehon
- Alexandre Dougine était à la tête du mouvement NazBol

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