[VO] Facebook CIA connexion

Facebook, the CIA and Russians Trolls

par David Livingstone [du 11/10/2017]

Son nouveau site Ordo Ab Chao

DARPA

Étrangement, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a recommandé ‘World Order’ [Ordre Mondial] de Henry Kissinger, un mentor de Trump et un architecte de la collusion russe.

[Il s’agit] de relations étrangères et de la façon dont nous pouvons établir des relations pacifiques à travers le monde.

C’est important pour créer le monde que nous voulons tous pour nos enfants; et, c’est ce à quoi je pense ces jours-ci.’ [1]

Newton Lee, auteur de ‘Facebook Nation’, indique que les médias sociaux comme Facebook, Google+, Twitter et YouTube ouvrent la voie vers une Total Information Awareness (TIA) [Sensibilisation Totale Information].

Créé en 2002 par la DARPA, l’objectif de Information Awareness Office (IAO) [Bureau de Sensibilisation à l’Information] est de rassembler plusieurs projets de la DARPA.

Ces projets seraient axés sur l’application de la surveillance et des technologies de l’information pour suivre, surveiller les terroristes et des menaces asymétriques à la sécurité nationale des États-Unis.

DARPA était responsable du développement d’ARPANET, qui est à l’origine d’Internet.

L’objectif visait l’intégration de composants d’anciens et de nouveaux programmes gouvernementaux de renseignement et de surveillance, ayant des connaissances en matière d’exploration de données.

Ces connaissances proviendraient du secteur privé pour créer une ressource pour les communautés du renseignement, du contre-espionnage et de l’application de la loi. [2]

Lee indique que, ‘la reconnaissance faciale, la géolocalisation, les applications de réseaux sociaux sur les appareils compatibles GPS, Google Street View, les empreintes numériques et l’exploration de données sont des éléments clés de la sensibilisation à l’information.’ [3]

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L’amiral John Poindexter, l’ex-dirigeant de IAO, était un ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis auprès du président Ronald Reagan.

Officier naval américain (retraité) et un officiel du département de la Défense des États-Unis

En avril 1990, Poindexter est reconnu coupable de divers crimes suite à ses actions dans l’affaire Iran-Contra. Puis en 1991, il obtient en appel une annulation de ses condamnations.

Selon David Teacher, hormis les moyens de recours de Reagan via le directeur William Casey de la CIA, Le Cercle et le 6I [réseau de renseignement] de Brian Crozier a aussi assuré la liaison directe avec les Conseillers successifs à la sécurité nationale de Reagan, dont Dick Allen, William P. Clark, Bud McFarlane et Poindexter. [4]

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Le Cercle est décrit comme ‘un groupe international de propagande de droite.

Il rassemble des officiers de renseignement en service ou à la retraite et des politiciens, ayant des liens avec des factions de renseignement de droite de la plupart des pays d’Europe.’ [5]

Le Cercle avait un large éventail de contacts avec des agences de renseignement et de propagande de droite, notamment le groupe Bilderberg, P2, l’Opus Dei et les Chevaliers de Malte.

Parmi les contacts du renseignement du Cercle figuraient d’anciens agents de la CIA, du MI5, du MI6, de l’IRD britanniques, du SDECE français et du BND allemand. [6]

Des documents divulgués suggèrent que les activités du Cercle comprennent la subversion politique, le terrorisme sous fausse bannière de style Gladio, l’assassinat et le trafic d’armes.

Le Cercle a même été mis en cause pour la mort de Lady Diana, dont la campagne anti-mines aurait interféré avec leurs contrats de défense militaires. [7]

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Étrangement, le label de IAO a utilisé la pyramide et l’œil qui voit tout (comme celui au verso du billet d’un dollar) qui projette sa vision sur le globe.

En 2003, le Congrès annule IAO suite aux critiques du public, qui a avancé que cette technologie pourrait potentiellement conduire à un système de surveillance de masse.

Annie Jacobsen, auteur de ‘The Pentagon’s Brain: An Uncensored History of DARPA’*, estime que la chute du programme est principalement attribuable à la contestation contre le logo. [8]

[*Le cerveau du Pentagone: une histoire non censurée de la DARPA]

Cependant, plusieurs projets de IAO ont continué à être financés.

Ils sont exécutés sous des noms différents, comme l’a révélé Edward Snowden lors des divulgations de surveillance de masse de 2013.

Officiellement, bien que le programme est suspendu, son logiciel d’exploration de données sera adopté par d’autres agences gouvernementales, avec quelques changements superficiels.

Selon le New York Times, l’héritage de Total Information Awareness (TIA) ‘prospère tranquillement’ à la National Security Agency (NSA). [9]

Les entreprises engagées pour travailler sur TIA comprenaient Science Applications International, Booz Allen Hamilton, Lockheed Martin, Schafer Corporation, SRS Technologies, Adroit Systems, CACI Dynamic Systems, ASI Systems International et Syntek Technologies. [10]

[Note – Booz Allen Hamilton, entrepreneur majeur de la CIA & ancien employeur de E. Snowden]

Palantir

DARPA est connectée à Palantir Technologies, qui est soutenue par la CIA, et créée par Peter Thiel, le fondateur de PayPal et un grand partisan de Donald Trump.

[CIA une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis]

Basée à Palo Alto, Palantir est spécialisée dans l’analyse de mégadonnées pour la communauté du renseignement et aurait aidé à localiser Oussama ben Laden. [11]

Thiel a nommé l’entreprise d’après la boule de cristal utilisée par le seigneur maléfique Sauron dans Le Seigneur des Anneaux.

Thiel considérait Palantir comme une ‘entreprise axée sur une mission ‘pouvant appliquer un logiciel similaire aux systèmes de la reconnaissance anti-fraude de PayPal, pour ‘réduire le terrorisme tout en préservant les libertés civiles’. [12]

Le financement de départ a été fourni par la branche de capital-risque de la CIA, In-Q-Tel et Founders Fund, la société de capital-risque de Thiel.

(In-Q-Tel fait référence à Q, l’inventeur fictif qui fournit la technologie à James Bond.)

Un document divulgué à TechCrunch révéle que les clients de Palantir comprenent au moins douze groupes à l’intérieur du gouvernement américain.

Ces groupes incluent la CIA, le DHS, la NSA, le FBI, le CDC, le Marine Corps, l’Air Force et le Commandement des opérations spéciales. [13]

Bien que la société nie le lien la majorité des analystes en sécurité sont convaincus que Palantir est la principale société à la base de la conception du logiciel, utilisé pour le programme PRISM de la NSA. [14]

La révélation de son existence par le Washington Post et The Guardian est rendu public grâce à des documents divulgués par Edward Snowden.

Ils exposaient l’implication de Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, Paltalk, YouTube, AOL, Skype et Apple.

Une source a déclaré au Post qu’avec PRISM, la NSA peut ‘littéralement regarder vos idées se former au fur et à mesure que vous tapez.’ [15]

Founders Fund est le premier investisseur institutionnel de SpaceX et l’un des premiers investisseurs de Facebook.

[Elon Musk a cofondé et dirige Tesla, SpaceX, Neuralink]

Le deuxième financement de Facebook provient de la société de capital-risque Accel Partners.

Son directeur James Breyer était auparavant président de la National Venture Capital Association.

Et, il a siégé au conseil d’administration avec Gilman Louie, un PDG de In-Q-Tel.

L’un des principaux domaines d’expertise d’Accel Partners concerne les ‘technologies d’exploration de données’.

En outre, Breyer et Louie ont siégé au conseil d’administration de la société de R&D de BBN Technologies, qui était l’une des sociétés responsables de l’essor d’Internet.

Le Dr Anita Jones, membre du conseil d’administration d’In-Q-Tel, a aussi rejoint l’entreprise.

Elle a siégé au conseil d’administration d’In-Q-Tel, a été directrice de la recherche et de l’ingénierie de la défense pour le département américain de la Défense.

Et, elle a été conseillère du secrétaire à la Défense, elle a supervisé la DARPA. [16]

Big Data

Carole Cadwalladr a rapporté dans The Guardian que Palantir est lié aux membres du CNP de Robert Mercer et Cambridge Analytica (CA) de Steve Bannon.

CA est une société qui combine l’exploration et l’analyse de données avec une communication stratégique pour le processus électoral. [17]

En outre, Mercer a joué un rôle clé dans la monté de Bannon et sa collègue membre du CNP, Kellyanne Conway, pour des postes de direction pour la campagne Trump. [18]

(Auparavant, Kellyanne Conway a travaillé pour les Mercer à la tête du Cruz super PAC)

Des documents détaillent que Cambridge Analytica (CA) est impliqué avec de nombreux autres milliardaires de droite, dont Rupert Murdoch. [19]

En 2013, CA est créée en tant que filiale de sa société mère britannique, la SCL Group, pour participer à la politique américaine.

Le groupe SCL (Strategic Communication Laboratories) est une société privée britannique de recherche comportementale et de communication stratégique.

Elle explore et analyse des données sur son public.

Un ancien stagiaire du SCL a qualifié leur travail de ‘guerre psychologique’:

Totalement. C’est ce que c’est. Des Psyops.

Des Opérations psychologiques – les mêmes méthodes que les militaires utilisent pour effectuer un changement de sentiment de masse.

C’est ce qu’ils entendent par gagner ‘les cœurs et les esprits’.

Nous le faisions simplement pour gagner des élections dans le genre des pays en développement qui n’ont pas beaucoup de règles.’ [20]

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Le groupe SCL se qualifie comme ‘agence mondiale de gestion des élections’ connue pour son implication ‘dans des campagnes de désinformation militaire sur l’image de marque des médias sociaux et le ciblage des électeurs.’ [21]

Principalement, dans les pays en développement, l’implication politique du SCL est utilisé par les militaires et les politiciens dans le but d’étudier et manipuler l’opinion publique.

SCL affirme avoir réussi à aider à fomenter des coups d’État. [22]

Selon Emma Briant dans ‘Propaganda and Counter-Terrorism: Strategies for Global Change’, le SCL s’est spécialisée dans le changement de comportement de grands groupes pour l’OTAN, le département d’État américain et d’autres.

Certaines des ramifications du SCL ont été impliquées dans les élections de l’Ukraine au Nigeria.

Ils ont aidé le monarque népalais contre les rebelles, tandis que d’autres ont développé des méthodes pour influencer les citoyens d’Europe de l’Est et des afghans pour l’OTAN. [23]

Cambridge Analytica est fortement impliquée dans la manipulation du vote sur le Brexit et l’exploitation des trolls russes. [24]

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L’article du Time du 18 mai, intitulé ‘Inside Russia’s Social Media War on America’ [À l’intérieur de la guerre des médias sociaux de la Russie contre l’Amérique], a rapporté que ‘les enquêtes du Congrès s’interrogent sur rôle de la Russie’ dans les élections de 2016, et aussi ‘sur la possibilité que Moscou a reçu l’aide de la campagne Trump.’

Les enquêteurs se concentrent sur Cambridge Analytica et Breitbart, ‘deux organisations liées à Trump’.

Les enquêteurs étudient les liens entre ces entreprises et des personnalités du Web de droite basées en Europe de l’Est.

Selon les États-Unis, elles sont des façades russes.

Par ailleurs, Brad Parscale, le directeur numérique de la campagne du président Donald Trump, a utilisé CA, étant déjà sous le contrôle des enquêteurs de House Russia pour une éventuelle collusion avec les Russes.

Parscale a nié l’accusation.

Il a joué un rôle essentiel dans les coulisses de la campagne Trump.

Il dirigeait les dépenses en ligne et le ciblage des électeurs grâce à l’utilisation d’une banque de données hautement sophistiquée

Une banque qui a été construite par le Comité National Républicain [Republican National Committee – RNC].

Parscale a indiqué qu’il était concentré sur la concurrence par apport à l’énorme avantage de la campagne Clinton, en termes d’argent et de publicités télévisées.

Et, Parscale a décidé de se tourner vers les médias sociaux, surtout Facebook.

Selon lui, ‘Twitter n’est pas là où se trouvaient les électeurs de Trump. Plus de 95 % (du budget en ligne de la campagne) sont allés à Facebook.’ [25]

Parscale est allé jusqu’à embaucher des employés pro-Trump de Facebook pour les ‘intégrer’ à son siège.

Il travaillait sur place plusieurs jours par semaine pour apprendre à son personnel comment utiliser au maximum la plateforme. [26]

Russian Trolls

En outre, Cambridge Analytica (CA) est lié à Vincent Tchenguiz, un magnat de l’immobilier britannique.

À travers Tchenguiz, CA est lié à Dmitry Firtash, un milliardaire ukrainien pro-russe, et à Paul Manafort, un associé commercial du directeur de la campagne de Trump. [27]

Firtash a fait ses milliards en tant que remplaçant sélectionné par Poutine. [28]

De son propre aveu, Firtash entretient des liens étroits avec Semion Mogilevich, le chef de la mafia ukrainienne et russe.

Mogilevich est considéré comme le ‘patron des patrons’ de la majorité du cartel mondial de la mafia russe.

Depuis les années 1990, il aurait entretenu de ‘bonnes relations’ avec Vladimir Poutine. [30]

Les experts en sécurité ont déclaré que les réseaux de piratage de la mafia russe sont souvent dirigés par d’anciens agents du KGB.

Ces agents recrutent des jeunes pirates qui répondent aux annonces en ligne de programmeurs informatiques, introduites par des groupes du crime organisé de Moscou, Saint-Pétersbourg et Mourmansk.

Une nouvelle étude publiée par le Conseil européen des relations étrangères (ECFR) indique l’existence d’un lien étroit entre le service de renseignement extérieur du Kremlin, le renseignement militaire (GRU), le service fédéral de sécurité (FSB) et le crime organisé russe.

Et, ces groupes sont actifs dans les pays européens. [32]

Un rapport du FBI et des agences de renseignement américaines précisent que la Russie abrite la communauté de cybercriminels la plus qualifiée au monde.

Et, ils entretiennent des liens étroits avec le Kremlin. [33]

Selon les experts en sécurité, le fer de lance des réseaux de piratage organisés est la mafia russe. [34]

Alors que Zuckerberg a d’abord nié les allégations selon lesquelles les Russes ont exploité sa plate-forme comme des ‘fous’, Facebook a finalement admis en septembre 2017 qu’une enquête interne a découvert 470 comptes et pages Facebook frauduleux liés à une ‘ferme de trolls’ russe.

Elle a acheté 3 300 publicités Facebook coûtant environ 100 000 $ au cours de la récente élection présidentielle américaine.

Facebook a trouvé 2 200 autres publicités coûtant 50 000 $, qui semblent provenir des États-Unis, mais la langue de l’utilisateur est réglée sur le russe.

Un rapport précise que ces publicités ont atteint entre 23 et 70 millions d’utilisateurs de Facebook; lesquelles ont été découvertes que plus d’un an après leur première publication.

Facebook indique, bien que les publicités ne soutiennent pas ouvertement l’un ou l’autre des candidats, elles ‘semblaient se concentrer sur l’amplification des messages sociaux et politiques qui divisent tout le spectre idéologique.’ [35]

En outre, Facebook a confirmé que des agents russes ont utilisé de fausses identités pour publier des événements sur sa plateforme. Ils ont organisé et promu à distance des manifestations politiques aux États-Unis, dont un rassemblement anti-immigrés et anti-musulmans en août 2016 à Twin Falls, dans l’Idaho. Ils ont été critiqué par Breitbart, InfoWars et WorldNetDaily pour sa politique de porte ouverte envers les réfugiés. [36]

SecuredBorders, un prétendu groupe anti-immigration américain dénoncé en mars 2017 comme un front russe, a ‘organisé’ l’événement.

Leur page Facebook comptait 133 000 abonnés lorsque Facebook l’a fermée en août.

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Lorsque Chobani a prévu d’embaucher des immigrants pour travailler à l’usine de Twin Falls, WorldNetDaily a répondu avec un article de janvier 2016 intitulé ‘American Yogurt Tycoon Vows to Choke US With Muslims’ [Le magnat américain du yaourt promet d’étouffer les États-Unis avec les musulmans].

Dans le mois qui a précédé l’événement, Breitbart a publié 37 articles sur les immigrants à Twin Falls, dont une fausse histoire sur une attaque de viol.

Quand InfoWars a affirmé que les travailleurs de Chobani sont responsables d’une ‘augmentation de 500 % de la tuberculose à Twin Falls’, la société a poursuivi InfoWars et elle a dû se rétracter.

Parmi ces comptes figurait une campagne sur les réseaux sociaux, se faisant appeler ‘Blacktivist’, qui utilisait à la fois Facebook et Twitter dans une tentative apparente d’amplifier les tensions raciales.

Le compte Facebook ‘Blacktivist’ comptait 360 000 likes, soit plus que le compte vérifié de Black Lives Matter sur Facebook, qui en septembre 2017 en comptait un peu plus de 301 000.

La page a aussi rendu public au moins sept rassemblements et manifestations à travers le pays en 2016.

Le compte Twitter attaché faisait partie des 200 comptes que Twitter a identifié ayant des liens avec ceux trouvés par Facebook. [37]

L’organisation qui a financé et placé toutes ces publicités est anciennement connue sous le nom de Internet Research Agency [Agence de recherche Internet], basée à Saint-Pétersbourg.

Elle est connue sous le nom de ‘Trolls d’Olgino’.

Cette agence a largement fait la couverture des médias russes comme étant l’idée originale d’Evgeny Prigozhin, un oligarque et allié de Vladimir Poutine. [38]

Facebook, the CIA and Russians Trolls

par David Livingstone

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Références de l’article

[1] Richard Feloni. “Why Mark Zuckerberg wants everyone to read Henry Kissinger’s book about world order.” Business Insider (December 10, 2015).

[2] John Poindexter. “Overview of the Information Awareness Office.” fas.org. Federation of American Scientists. (2 August 2002).

[3] Newton Lee. Facebook Nation: Total Information Awareness (New York: Springer, 2013), p. 6.

[4] David Teacher. Rogue Agents: The Cercle Pinay complex 1951-1991 (2015), p. 193.

[5] David Teacher, “The Pinay Circle and Destabilisation in Europe,” Lobster. (October 18, 1989).

.

[6] David Teacher. Rogue Agents: The Cercle Pinay complex 1951-1991 (2015).

[7] Jon E. Lewis. The Mammoth Book of Cover-Ups. (London: Little, Brown Book Group, 2008).

[8] Matt Kessler. “The Logo That Took Down a DARPA Surveillance Project.” The Atlantic (December 22, 2015).

[9] Shane Harris. « Giving In to the Surveillance State. » The New York Times. (August 22, 2012).

[10] Adam Mayle & Alex Knott. « Outsourcing Big Brother: Office of Total Information Awareness relies on private sector to track Americans. » www.publicintegrity.org. Center for Public Integrity. (December 17, 2002).

.

[11] Carole Cadwalladr. « Peter Thiel: ‘We attribute too much to luck. Luck is an atheistic word for God’« . The Observer (September 21, 2014). p. 8.

[12]  Andy Greenberg & Ryan Mac. « How A ‘Deviant’ Philosopher Built Palantir, A CIA-Funded Data-Mining Juggernaut. » Forbes (August 14, 2013).

[13] Matt Burns. « Leaked Palantir Doc Reveals Uses, Specific Functions And Key Clients. » TechCrunch (January 11, 2015).

[14] Pierluigi Paganini. “Palantir Technologies is considered the principal company behind the design of software used for PRISM program, think of it as the work of a single company is truly an understatement.” Security Affairs (June 17, 2013).

[15] Nicholas Carlson. “PRISM Is Also The Name Of A Product From Palantir, A $5 Billion Tech Startup Funded By The CIA.” Business Insider (June 7, 2013).

.

[16] Matt Greenop. “Facebook – the CIA conspiracy.The New Zealand Herald (August 8, 2007).

[17] Carole Cadwalladr. “The great British Brexit robbery: how our democracy was hijacked.” The Guardian (May 7, 2017).

[18] Jonathan Swan. « Billionaire father and daughter linked to Trump shake-up. » The Hill (August 17, 2016).

[19] [20] Carole Cadwalladr. “The great British Brexit robbery: how our democracy was hijacked.” The Guardian (May 7, 2017).

[21] [22] Kenneth Vogel. « Cruz partners with donor’s ‘psychographic’ firm. » Politico (July 7, 2015).

.

[23] Hannes Grassegger and Michael Krogerus. “The Data That Turned the World Upside Down.” Motherboard (January 28, 2017); translation of Das Magazine article (December 2017).

[24] Massimo Calabrese. “Inside Russia’s Social Media War on America.” Time (May 18, 2017).

[25] Tom LoBianco. “First on CNN: House Russia investigators want to bring in Trump digital director.” CNN (June 16, 2017).

[26] Lesley Stahl. “Facebook “embeds,” Russia and the Trump campaign’s secret weapon.” CBS News (October 8, 2017).

[27] Ann Marlowe. “Will Donald Trump’s Data-Analytics Company Allow Russia to Access Research on U.S. Citizens?Tablet (August 22, 2016).

[28] Robert Kolker. “Will Trump Rescue the Oligarch in the Gilded Cage?Bloomberg (February 15, 2017).

.

[29] James S. Henry. “The Curious World of Donald Trump’s Private Russian Connections.” The American Interest. Volume 12, Number 4 (December 19, 2016).

[30] Lyndsey Telford, Edward Malnick and Claire Newell. “Listen: Alexander Litvinenko’s apparent warning before his death.” Telegraph (January 23, 2015)

[31] Laura Lorek. “Russian mafia’s Net threat.” ZDNet (July 17, 2001).

[32] Irina Filatova. “Russian mafia groups reportedly operate in Europe on behalf of the Kremlin.” DW.com (April 27, 2017).

[33] Brian Whitmore. “Putin’s Mafia Statecraft.” The Power Vertical (October 27, 2015).

[34] Laura Lorek. “Russian mafia’s Net threat.” ZDNet (July 17, 2001).

[35] Mike Elgan. “Disinformation as a service? DaaS not good!Computer World (September 9, 2017).

.

[36] Ben Collins, Kevin Poulsen & Spencer Ackerman. “Exclusive: Russia Used Facebook Events to Organize Anti-Immigrant Rallies on U.S. Soil.” The Daily Beast (September 11, 2017).

[37] Done O’Sullivan & Dylan Byers. “Exclusive: Fake black activist accounts linked to Russian government.” CNN (September 28, 2017).

[38] Adrian Chen. “The Real Paranoia-Inducing Purpose of Russian Hacks.” The New Yorker (27 July 2016).

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