Par Phillip D. Collins ©, 6 Fev 2005,
Fiction as a Precursor to Fact: Sci-fi “Predictive Programming”
and the Emergent World Religion,
publié sur Conspiracy Archive [critique]
La fiction comme précurseur des faits: la ‘programmation prédictive’ de la science-fiction et l’émergence de la religion mondiale
De prime abord, Aldous Huxley a présenté la ‘dictature scientifique’ pour alimenter l’imagination collective, dans son livre ‘Brave New World‘.
Dans Dope, Inc., les associés du dissident politique Lyndon LaRouche affirment que le livre de Huxley est en réalité, un document établi pour un ‘mass appeal’ [un appel de masse attractif] parlant ‘au nom d’un seul ordre mondial’. [Dope, Inc. 538]
En outre, le livre affirme que les États-Unis sont le seul endroit où le ‘classique de science-fiction’ de Huxley s’enseigne comme une condamnation allégorique du fascisme. [Dope, Inc. 538]
Par conséquent, si cette déclaration est exact, la ‘dictature scientifique‘ présentée dans les pages de Brave New World de 1932 dissimule à peine un roman – un livre voilant à peine des personnes ou des faits réels – en l’attente d’une mise en vigueur concrète.
C’est souvent le cas dans la littérature et les récits de ‘science-fiction’.
Le chercheur Michael Hoffman précise que ce genre de littérature joue un rôle déterminant dans l’endoctrinement des masses aux doctrines de l’élite.
‘Traditionnellement, la ‘science-fiction’ est apparue à la plupart des gens, alors qu’ils étaient des adolescents, la province de la perte de temps dans les fantasmes.
C’était la grande force de ce genre en tant que véhicule pour inculquer l’idéologie favorite de la cryptocratie.
Comme le souligne JH Towsen dans Clowns, ce n’est que lorsque les gens pensent qu’ils n’achètent pas quelque chose que le véritable argumentaire de vente peut commencer.
S’il est vrai qu’avec le succès du programme spatial Gemini de la NASA et des vols d’Apollo sur la lune, une attention et une respectabilité plus sérieuses ont été accordées à la ‘science-fiction’, néanmoins, dans ses débuts formatives de la fin du 19e siècle aux années 1950, le programme prédictif connu sous ‘science-fiction’ avait l’avantage d’être ridiculisé comme le vice solitaire des jeunes inadaptés et des adultes marginaux.’ [Michael Hoffman, 205]
Ainsi, la ‘science-fiction’ est un moyen de conditionner les masses pour accepter des visions futures que l’élite souhaite concrétiser.
Ce processus d’inculcation graduelle et subtile est appelé ‘programmation prédictive’.
Hoffman précise:
‘La programmation prédictive fonctionne au moyen de la propagation de l’illusion d’une vision infailliblement précise, ce à quoi le monde ressemblerait dans le futur.’
Hoffman la surnomme aussi, ‘inévitabilisme science-fiction’.
La programmation prédictive est analogue à un virus qui infecte ses hôtes avec la fausse croyance qu’il est:
- Inutile de résister au contrôle central de l’establishment.
- Ou, il pose une alternative contre-culturelle avec un tel contrôle, qui est en réalité une contrefaçon émanant secrètement de la classe dominante [establishment] elle-même.
- Que le noircissement (pollution) de la terre est aussi inévitable, que l’entropie.
- Cette extinction (‘évolution’) de l’espèce est inévitable.
- Que la ré-habitation de la terre par les ‘anciens dieux’ (Genèse 6:4) est notre destinée scientifique stellaire. (8)
Sous couvert de la littérature de ‘science-fiction, les mèmes (idées contagieuses) sont transmis par la circulation de documents ‘d’appel de masse’.
Une fois intégrée au niveau psycho-cognitif, ces mèmes deviennent des prophéties auto-réalisatrices adoptées par les masses.
Et, elles se rapprocheraient du résultat [planifié] grâce aux efforts de l’élite.
En plus de répandre des courants de pensée violentes, la science-fiction a activement contribué à la promulgation du darwinisme.
Par exemple, la littérature de science-fiction du franc-maçon, Herbert George Wells, a joué un rôle important dans la promulgation du concept de l’évolution.
JP Vernier révèle l’adhésion religieuse de Wells au concept de l’évolution et ce qui l’a inspiré en tant qu’auteur de science-fiction.
‘L’impact de la théorie de l’évolution sur son esprit [de Wells] est bien connu: elle est ressentie pour la première fois, lorsqu’il a assisté aux conférences de TH Huxley, à South Kensington, en 1884 et 1885.
Et, dix ans plus tard, l’évolution a dû lui fournir le thème fondamental de ses « romans scientifiques » et un bon nombre de ses contes.’
[- “Evolution as a Literary Theme in H.G. Wells’s Science Fiction,” 70]
En publiant sur la pensée évolutionniste, Jean-Pierre Vernier met en avant le rôle de la littérature de science-fiction en se basant surtout sur des ‘romances scientifiques’ de Wells:
‘La science-fiction est certes presque impossible à définir.
Les lecteurs pensent tous savoir de ce qu’elle est.
Et, pourtant aucune définition n’en couvrira tous les aspects.
Cependant, je dirais que l’évolution telle que présentée par Wells, une sorte de mutation entraînant la confrontation de l’homme avec différentes espèces, est l’un des principaux thèmes de la science-fiction moderne.’
[- Jean-Pierre Vernier, “Evolution as a Literary Theme in H.G. Wells’s Science Fiction,” 85]
Dans Orthodoxie et religion du futur, l’évêque Seraphim Rose explique le rôle de la science-fiction dans la promulgation de la pensée évolutionniste.
‘Le centre de l’univers de la science-fiction (à la place du Dieu absent) est l’homme.
Généralement, pas l’homme tel qu’il est maintenant, mais l’homme tel qu’il ‘deviendra’ dans le futur, conformément à la mythologie moderne de l’évolution.‘ [73]
Il rappelle l’affirmation de Vernier, laquelle est que la notion de science-fiction de l’évolution est ‘une sorte de mutation aboutissant à la confrontation de l’homme avec différentes espèces’.
Rose observe, ce qui suit.
‘Bien que les héros des histoires de science-fiction soient généralement des humains reconnaissables, l’intérêt de l’histoire se concentre souvent sur leurs rencontres avec divers types de « surhommes »; issus de races « hautement évoluées » du futur (ou parfois du passé) ou de galaxies lointaines.
L’idée de la possibilité d’une vie intelligente « hautement évoluée » sur d’autres planètes est devenue une partie importante de la mentalité contemporaine au point que des spéculations scientifiques (et semi-scientifiques) respectables sont considérées comme évidentes.
Ainsi, une série de livres populaires [Erich von Daniken, Chariots of the Gods?, Gods From Outer Space] trouve des preuves supposées de la présence d’êtres « extraterrestres », ou de « dieux », dans l’histoire ancienne; qui sont censés être responsables de l’apparition soudaine de l’intelligence chez l’homme.
Ce qui est difficile à expliquer par la théorie évolutionniste habituelle.’ [73]
D’après Rose, la représentation traditionnelle de la religion par la science-fiction suggère, que l’avenir héritera d’une spiritualité nébuleuse et indéfinissable.
‘Au sens traditionnel du terme, la religion est absente ou bien elle présente de manière très fortuite ou artificielle.
La forme littéraire elle-même est évidemment un produit de l’ère ‘post-chrétienne’ (déjà évidente dans les histoires de Poe et Shelley).
L’univers de la science-fiction est totalement laïque, bien que souvent avec des connotations ‘mystiques’ de type occulte ou oriental.
Si mentionné, ‘Dieu’ est un pouvoir vague et impersonnel, pas un être personnel.
(Par exemple, la ‘Force’ de Star Wars, une énergie cosmique qui a son bon côté ainsi que son mauvais.)
La fascination croissante de l’homme contemporain pour les thèmes de science-fiction est le reflet direct de la perte des valeurs religieuses traditionnelles.’ [73]
S’étendant sur les thèmes ‘mystiques’ de la science-fiction, le chercheur Carl Raschke précise le genre littéraire s’étend inévitablement dans le domaine de l’occulte.
‘L’étroite relation entre le fantasme occulte et la pratique réelle de l’occultisme est bien établie dans l’histoire.
Des écrivains tels que HP Lovecraft et Edgar Rice Burroughs, ancêtres des contes de Tarzan et Jane, pratiquaient l’occultisme.’ (303)
Raschke explique que la science-fiction présente un avenir qui a redécouvert les traditions occultes de son passé.
‘De plus en plus, la science-fiction avec ses perspectives d’avenir technologique s’entremêle avec le néo-païen et le Moyen Âge.
Pour la première fois, la synthèse est réalisée avec un talent artistique raffiné dans la trilogie Star Wars de Lucas.’ [398]
Résumant de manière éloquente la corrélation étroite entre la science-fiction et l’occultisme, Raschke déclare:
‘La science-fiction, la ‘science fantastique’, la pure fantaisie et le monde de la pensée et de l’activité ésotériques ont tous été intimement liés historiquement.’ [303]
De toute évidence, ces idées sont pour le moins fantastiques.
Pourtant, des scientifiques contemporains leur ont accordé une sérieuse crédibilité.
‘De sérieux scientifiques en Union soviétique pensent que la destruction de Sodome et Gomorrhe était due à une explosion nucléaire; qu’il y a des siècles des êtres ‘extraterrestres’ ont visité la terre; que Jésus-Christ était peut-être un ‘cosmonaute’; et qu’aujourd’hui ‘nous pouvons être au seuil d’une ‘seconde venue’ d’êtres intelligents venus de l’espace.’
Des scientifiques occidentaux, tout aussi sérieux, pensent que l’existence ‘d’intelligences extraterrestres’ est assez probable; pour cette raison, depuis au moins 18 ans, ils essaient d’établir un contact avec eux au moyen de radiotélescopes.
Et, désormais au quatre coins du monde, au moins six recherches sont menées par des astronomes sur des signaux radios à fréquences intelligentes venant de l’espace.’ [Rose 73-74]
D’après Rose, l’influence de la science-fiction sur la science pourrait à son tour provoquer un changement dans la pensée religieuse.
‘Les « théologiens » protestants et catholiques contemporains, qui ont pris l’habitude de suivre partout où la ‘science’ semble conduire, spéculent à leur tour dans le nouveau secteur de « l’exothéologie » (la ‘théologie de l’espace’) concernant la nature des races « extraterrestres » [voir Time magazine, 24 avril 1978].
On ne peut guère nier que le mythe derrière la science-fiction a une puissante fascination, même parmi de nombreux savants de notre époque. [74]
Dans son évaluation finale de la science-fiction, Rose conclut que ce genre ostensiblement ‘scientifique et non religieux‘ est en réalité, le ‘principal propagateur’ (sous une forme laïque) de la ‘nouvelle conscience religieuse’; laquelle supplante progressivement le christianisme. [77]
Liée à l’occultisme et aux indications d’une spiritualité païenne émergente, la science-fiction pourrait faciliter un changement de paradigme dans la pensée religieuse.
La sécularisation (laïcisation): en faveur de l’humanisme
Un tel changement de paradigme pourrait déjà être en cours.
Parmi ces principaux ‘évangélistes’ figure un sociologue et membre de la National Science Foundation, William Sims Bainbridge
Bainbridge se préoccupe principalement du développement d’une nouvelle religion mondiale, qu’il surnomme ‘l’Église de Dieu Galactique‘.
S’étendant sur les caractéristiques intrinsèques d’une telle église, Bainbridge suggère que ‘ses origines les plus probables sont dans la science-fiction’.
[‘Religions pour une Civilisation Galactique‘]
Bainbridge affirme que la sécularisation fournit la transition ‘religio-culturelle’ pour cette nouvelle religion.
En examinant le phénomène sociologique de la sécularisation, Bainbridge fait une observation intéressante:
‘La sécularisation ne signifie pas une diminution du besoin de religion.
Mais seulement, une perte de pouvoir des religions traditionnelles.
Les études sur la géographie de la religion montrent que là où les églises s’affaiblissent, les cultes et l’occultisme explosent pour combler le vide spirituel.’
[- ‘Religions pour une Civilisation Galactique’]
Souvent, la sécularisation a été associée à l’athéisme.
En effet, les périodes passées de sécularisation ont vu le déclin des croyances théistes et un rejet général des notions traditionnelles de Dieu.
Il ne fait aucun doute que la publication de l’Origine de l’Espèce et la promotion généralisée ultérieure de la pensée évolutionniste ont eu cet effet.
Cependant, les périodes de sécularisation ne représentent pas l’effacement de la religion mais la préparation au milieu religio-culturel dominant pour l’avènement d’une nouvelle religion.
La sécularisation et son corrélatif l’athéisme ne font que catalyser un énorme changement de paradigme.
Cela commence par la réalisation d’un paradoxe philosophique important intrinsèque à l’athéisme.
Les auteurs Ron Carlson et Ed Decker expliquent ce paradoxe intrinsèque.
‘Il est philosophiquement impossible d’être athée, puisque pour être athée, il faut avoir une connaissance infinie pour reconnaître catégoriquement l’inexistence de Dieu.
Mais, pour avoir une connaissance infinie vous devez être Dieu vous-même.
On peut difficilement être Dieu et athée en même temps!’ (17)
Finalement, afin d’être cohérent sur le plan philosophique l’athée doit conclure qu’il est un dieu.
Whittaker Chambers, un ancien membre d’un parti communiste clandestin en Amérique, a révélé le nom de cette foi en sa propre divinité intrinsèque:
‘L’humanisme n’est pas nouveau.
C’est en fait, la deuxième plus ancienne foi de l’homme.
Sa promesse a été chuchotée, lors des premiers jours de la Création sous l’Arbre de la connaissance du Bien et du Mal:
‘Vous serez comme des dieux’.’
[Qutd, In Baker 206, W. Chambers]
En termes simples, l’humanisme est la religion de l’auto-déification.
Son dieu est l’homme, épelé avec un H majuscule pour désigner la prétendue divinité intrinsèque à l’humanité.
Bien sûr, elle est aussi la religion de la franc-maçonnerie.
En fait, l’humanisme et la maçonnerie ont partagé une longue relation historique.
Dans ‘Les Clés de Ce Sang‘, Malachie Martin, l’initié défunt du Vatican, examine l’émergence d’un ‘réseau d’associations humanistes’ dans toute l’Italie, depuis le début de la Renaissance. [518-19]
Ces organisations représentaient:
‘Une révolte contre l’interprétation traditionnelle de la Bible, soutenue par les autorités ecclésiastiques et civiles, et contre les fondements philosophiques et théologiques fournis par l’Église pour la vie civile et politique.’ [519]
Bien que ces groupes ont épousé une apparente croyance en Dieu, leurs notions d’Être Suprême étaient largement dérivées de la Kabbalah.
‘Sans surprise étant donné une telle animosité, ces associations avaient leur propre conception du message original de la Bible et de la révélation de Dieu.
Ils se sont accrochés à ce qu’ils considéraient comme un corpus de connaissances ultra-secret, une gnose, qu’ils ont fondée en partie sur des souches cultuelles et occultistes provenant d’Afrique du Nord – notamment d’Égypte – et, en partie, sur la Kabbale juive classique.’ [519]
Le franc-maçon du trente-troisième degré d’Albert Pike a révélé que, ‘toutes les associations maçonniques lui doivent [la Kabbalah] leurs secrets et leurs symboles.’ [Pike, 744]
Cependant, selon Martin, cette ancienne doctrine hébraïque a été considérablement modifiée par les premiers humanistes.
‘Que ce soit par ignorance historique ou aussi bien par obstination, les humanistes italiens ont bouleversé l’idée de la Kabbalah au point d’être méconnaissable.
Ils ont reconstruit le concept de la gnose, et l’ont transférée dans une vision complètement mondaine.
La gnose spéciale qu’ils recherchaient était une connaissance secrète de la manière de maîtriser les forces aveugles de la nature dans un but sociopolitique.’ [519-20]
De nombreux artefacts sémiotiques comprenant l’iconographie et le jargon des premiers humanistes étaient également et directement liés à la maçonnerie:
‘Les initiés de ces premières associations humanistes étaient des dévots de la Grande Force, le Grand Architecte du Cosmos qu’ils représentaient sous la forme du Tétragramme sacré, YHWH; le symbole juif du nom de la divinité qui ne devait pas être prononcé par lèvres des mortelles.
Ils ont emprunté d’autres symboles, la pyramide et l’œil qui voit tout, principalement à des sources égyptienne.’ [Martin 520]
Le grand architecte du cosmos, l’œil qui voit tout et la pyramide comprennent également la sémiologie ésotérique de la franc maçonnerie.
Quelle est l’explication de tous ces points communs?
Martin indique que ces caractéristiques partagées est le résultat d’une fusion entre les humanistes et les anciennes guildes de maçons.
‘Entre-temps, dans d’autres climats nordiques, une union bien plus importante a eu lieu, avec les humanistes.
Une union à laquelle personne ne pouvait s’attendre.
Dans les années 1300, à l’époque où les associations cabalistes-humanistes commençaient à trouver leurs repères, il existait déjà, plus précisément, en Angleterre, en Écosse et en France, des corporations médiévales d’hommes, qui travaillaient à la hache, au ciseau et au maillet en pierre de taille.
Franc-maçons de métier et craignant Dieu dans leur religion, c’étaient des hommes qui s’inscrivaient parfaitement dans l’ordre hiérarchique des choses, sur lequel reposait leur monde.’ [521]
Évidemment, il ne pouvait y avoir deux organisations plus diamétralement opposées que la maçonnerie et l’humanisme.
‘Personne vivant dans les années 1300 n’aurait pu prédire une fusion des esprits entre les guildes de franc-maçons et les humanistes italiens.
La foi traditionnelle de l’un et l’hostilité idéologique à la tradition et à la foi de l’autre, auraient dû rendre les deux groupes à peu près aussi susceptibles de se mélanger que le pétrole et l’eau.’ [Martin 522]
Néanmoins, à la fin des années 1500, la fusion de ces deux groupes est constatée. [Martin 522]
Maçons acceptés
Le corollaire le plus évident de cette coalescence organisationnelle était une différence notable dans les pratiques de recrutement.
‘Progressivement, au fur et à mesure que le nombre de francs-maçons fonctionnels ou des ‘agents’ diminuaient, ils furent remplacés par ce qu’on appelait les maçons acceptés, des messieurs de loisir, des aristocrates et même des membres de familles royales; lesquels ne soulevaient hache, ciseau et maillet que lors des cérémonies symboliques ultra secrètes dans la loge, toujours gardée par les « Responsabilités« et le « Mot Maçon ».
Le maçon « spéculatif » est né.
La nouvelle maçonnerie s’est éloignée de toute allégeance au christianisme ecclésiastique romain.‘ [Martin, 522]
En effet, la nouvelle doctrine maçonnique semble être une doctrine évitant complètement les concepts chrétiens.
‘Il n’y avait aucune base conceptuelle permettant de réconcilier une telle croyance avec le christianisme.
Car toutes les idées telles que le péché, l’enfer pour punition et le ciel pour récompense étaient exclues et un éternel perpétuel Sacrifice de la Messe, des saints et des anges, du prêtre et du pape.’ [522]
Le nouveau maçon n’était plus un architecte de la pierre de taille.
Au lieu de cela, il était un architecte de l’utopie technocratique, mandatée par Bacon de la Nouvelle Atlantide.
Son dieu était l’Homme lui-même, une divinité émergente sculptée par le golem kabbalistique de la nature à travers le processus occulte du ‘devenir’.
Bien sûr, plus tard, ce concept est diffusé à un niveau plus populaire comme le darwinisme, et le monde l’appelleraient ‘évolution’.
Ces concepts humanistes-maçonniques restent fermement ancrés dans le concept de la science-fiction.
Dans une interview avec l’humaniste David Alexander, le créateur de Star Trek, Gene Roddenberry a commenté, ce qui suit.
‘Autant que je puisse me concentrer sur la question aujourd’hui, je crois que je suis Dieu, certainement vous l’êtes.
Je pense que nous, les êtres intelligents sur cette planète, sommes tous un morceau de Dieu, sommes en train de devenir Dieu.’ [568]
En plus, d’épouser ce précepte fondamental de la religion ‘humaniste-maçonnique’, Star Trek (de Roddenberry) a présenté un gouvernement mondial technocratique, sous l’appellation de ‘Fédération’.
Bien sûr, on pourrait soutenir que de tels concepts font simplement partie d’une fiction inoffensive concoctée pour le divertissement.
Cependant, Bainbridge indique qu’il existe des ‘recherches encouragées par le gouvernement’, consacrées à la réalisation des ‘prophéties de Star Trek’ [‘Memorials’].
Vraisemblablement, les démarcations entre réalité et fiction deviennent de plus en plus indiscernables.
Alors, que la science-fiction prosélyte vigoureusement les masses dans la religion humaniste-maçonnique, le vide spirituel laissé par la sécularisation est en train de se combler.
Comme la déclaration précédente de Bainbridge, les éléments immédiats pour supplanter l’autorité ecclésiastique orthodoxe sont ‘les cultes et l’occultisme’
[‘Religions pour une Civilisation Galactique’].
Le mouvement de contre-culture religieuse contemporaine s’est exprimé de la manière la plus vivante à travers l’explosion des cultes scientistes, à la fin du XXe et au début du XXIe siècle.
De même, Bainbridge a été activement impliqué dans certains de ces cultes; lesquels agissent comme des modèles de travail pour son ‘Église de Dieu Galactique’.
Construire ‘l’Église du Dieu Galactique’
En examinant le modèle le plus prometteur pour l’Église du Dieu Galactique, Bainbridge formule la recommandation suivante.
‘Aujourd’hui, il existe une religion hautement efficace.
En fait, elle est dérivée de la science-fiction, une qui répond à toutes les exigences sociologiques connues, pour une Église du Dieu Galactique réussie.
Je parle, bien sûr, de la Scientologie.’
– ‘Religions pour une Civilisation Galactique’
En effet, la Scientologie remplit toutes les conditions préalables pour l’Église du Dieu Galactique de Bainbridge, dont, les origines de la secte grâce à la science-fiction.
Carl Raschke explique:
‘L. Ron Hubbard, architecte de la religion controversée, connue sous le nom de Scientologie, a ouvertement et consciemment décidé de convertir son travail de science-fiction en un système de croyance fonctionnelle, sur lequel une ‘église’ a été mise en place.’ [303]
En tant que dérivation de la science-fiction, la Scientologie a hérité d’une caractéristique centrale du genre: le darwinisme.
Dans Dianetics, L.Ron Hubbard, le grand prêtre scientologue, révèle l’adhésion du mouvement à la pensée évolutionniste.
‘À cette époque, il est assez bien admis que la vie sous toutes ses formes a évolué à partir des éléments de base: le virus et la cellule.
Sa seule pertinence, pour la Dianétique, est qu’une telle proposition fonctionne.
Et c’est en fait tout ce que nous demandons à la Dianétique.
Il ne sert à rien d’écrire ici un vaste ouvrage sur la biologie et l’évolution.
Nous pouvons ajouter quelques chapitres à ces choses.
Mais Charles Darwin a bien fait son travail, et les principes fondamentaux de l’évolution se retrouvent dans ses œuvres et dans d’autres.
À l’origine, le principe sur lequel la Dianétique a été écrite était l’évolution.‘
[Hubbard, 69; italiques ajoutés]
La pensée darwinienne est particulièrement évidente dans la préoccupation de la Scientologie avec la survie.
En Dianétique, Hubbard est d’avis: ‘Le principe dynamique de l’existence est la survie’ (52).
Dans cette déclaration, on peut discerner des échos du mantra darwinien: la ‘Survie du plus apte’.
Hubbard énumère quatre dynamiques de survie.
C’est dans la quatrième dynamique que le lecteur avisé reconnaîtra la religion de l’auto-déification correspondant au darwinisme.
‘La quatrième dynamique est la poussée vers l’immortalité potentielle de l’humanité en tant qu’espèce’. [53; italiques ajoutés]
Bien sûr, l’immortalité est un trait réservé uniquement aux ‘dieux’.
Encore une fois, le thème religieux de l’ascension évolutive de l’homme vers l’apothéose devient évident.
Finalement, l’église de Scientologie de Hubbard ‘a subi des schismes religieux, qui ont engendré d’autres cultes’.
[Bainbridge, ‘Religions for a Galactic Civilization’ – ‘Religions pour une Civilisation Galactique’]
L’une des sectes qui en a résulté était celle de la ‘Process Church of Final Judgment’.
[Process Church selon wikip]
Ce culte satanique a été le sujet d’une étude ethnographique de cinq ans menée par Bainbridge.
[‘Construction Sociale de l’Intérieur: le Processus de Satan’].
Amoureux du groupe, Bainbridge a fait l’éloge de la Process Church comme ‘une alternative remarquablement esthétique et intelligente à la religion conventionnelle’.
[‘Construction Sociale de l’Intérieur: le Processus de Satan’]
Un examen plus approfondi de ce culte scientiste révèle que ses adhérents ont probablement conservé une grande partie de la pensée darwinienne, intrinsèque à son ancêtre, la Scientologie.
Un exemple typique est la théologie du fondateur du groupe, Robert de Grimston.
Bainbridge décrit cette théologie, comme suit.
‘La théologie de Robert de Grimston était l’hégélianisme à l’extrême.
Pour chaque thèse (Christ, Jéhovah), il y avait une antithèse (Satan, Lucifer); et le culte visait à réaliser une synthèse finale de toutes ces dichotomies, dans la renaissance de DIEU.
En effet, une façon d’expliquer l’échec du ‘Process’ est de noter, qu’il a promis un paradis sur terre aux membres, mais il a livré quelque chose d’inférieur.’
[- ‘Construction Sociale de l’Intérieur: le Processus de Satan’]
Comme la Théologie ‘Processéenne’, l’évolution darwinienne présente également un cadre intrinsèquement hégélien.
L’organisme (thèse) entre en conflit avec la nature (antithèse) résultant en une espèce nouvellement améliorée (synthèse), qui est un aboutissement du processus évolutif [Marrs, Circle of Intrigue , 127].
HG Wells, franc-maçon et protégé de l’apologiste darwinien TH Huxley, a distillé sous une forme allégorique une forme similaire de la dialectique.
W. Warren Wagar donne des précisions.
‘Dans le prologue symbolique de The Undying Fire, il [Wells] a même comparé l’opposition de l’essence et de l’existence à l’interaction du bien et du mal.
Dieu était, ici, représenté comme le créateur insondable, qui a créé les choses parfaites et exactes, uniquement pour permettre l’intrusion d’une inexactitude marginale dans les choses grâce à l’intervention de Satan.
Dieu a corrigé l’unicité marginale par la création à un niveau supérieur, et Satan a de nouveau bouleversé l’équilibre.
L’intervention de Satan a permis l’évolution.
Mais le but ultime de Dieu était par implicitement une unité absolue parfaite, achevée et évoluée.’ [104-05]
Les Processéens partageaient la notion de Satan de Wells, décrivant le diable comme un élément nécessaire d’instabilité.
‘Pour les Processéens, Satan n’était pas une bête grossière mais un principe intellectuel, par lequel Dieu pouvait être déplié en plusieurs parties, accomplissant la re-paganisation de la religion et la remystification du monde.’
[‘Construction Sociale de l’Intérieur: le Processus de Satan’]
Ce portrait d’un conflit dialectique en cours fait écho au dicton maçonnique: Ordo Ab Chao [En latin, donnant Order out of Chaos].
[L’ordre naît du chaos ou l’ordre à partir du chaos ou ordre du chaos ou ordre en dehors du chaos.]
Le processus de la dialectique sous-tend l’évolution, qui a commencé avec la doctrine maçonnique du ‘devenir’.
Le but final d’un monde re-paganisé se synchronise très bien avec l’occultisme franc-maçonnique.
Tous comprennent la nouvelle conscience religieuse promulguée par la science-fiction.
Ceci est l’avenir, celui que les masses sont conditionnées à accepter par la programmation prédictive de la science-fiction.
Dans ‘Religion and the Social Order’, Bainbridge a présenté le mandat suivant.
‘Il est temps d’aller au-delà de la simple observation des cultes scientistes, et d’utiliser les connaissances que nous avons acquises sur les stratégies de recrutement, l’innovation culturelle et les besoins sociaux pour créer de meilleures religions, que celles que le monde possède actuellement.
Pour le moins, une observation discrète doit être complétée par une expérimentation active.
Les religions sont des créations humaines.
Notre société essaie consciemment d’améliorer tout autre type d’institution sociale, pourquoi pas la religion?
Les membres de The Process, fondés principalement par des étudiants d’une école d’architecture, ont qualifié la création de leur culte d’ingénierie religieuse, la création consciente, systématique et habile d’une nouvelle religion.
Je propose que nous devenions des ingénieurs religieux.‘
Pour comprendre le type de foi sculptée par les ‘ingénieurs religieux’ technocratiques, il suffit de se tourner vers la Scientologie et la Process Church.
Ces deux cultes scientistes, inondés de darwinisme et de sa religion humaniste-maçonnique correspondant à l’Homme apothéosé, sont des microcosmes pour une religion mondiale émergente.
Annoncer le Messie technocratique
Bien sûr, une nouvelle religion mondiale nécessite un nouveau messie mondial.
Il y a même un héritage messianique dans la mythologie maçonnique.
Le maçon du trente-troisième degré Albert Pike déclare ce qui suit.
‘Voici l’objet, la fin, le résultat, de la grande spéculation et des logomachies de l’antiquité; l’annihilation ultime du mal, et la restauration de l’Homme à son état premier, par un Rédempteur, un Messie, un Christos, le Verbe incarné, la Raison, ou le Pouvoir de la Déité.’ [274]
Le lecteur attentif aura immédiatement noté le H majuscule dans le mot ‘Homme’, soulignant la divinité intrinsèque de l’homme.
Être un dieu a constitué ‘l’état premier’ de l’humanité.
Ainsi, le messie maçonnique n’est pas le Créateur transcendant incarné en Jésus-Christ.
La franc-maçonnerie postule que le messie se trouve en l’homme lui-même.
D’après la doctrine maçonnique, la connaissance par l’humanité de sa nature divine innée fait partie intégrante du processus de divinisation.
Pike récapitule:
‘Ainsi, la conscience de soi-même nous amène à la conscience de Dieu, et enfin à la conscience d’un Dieu infini.
Ceci constitue la meilleure preuve de notre propre existence, et la meilleure preuve de la Sienne.’ [709]
Quant aux chrétiens primitifs qui croyaient que Jésus était le Dieu transcendant incarné, Pike les dépeint ironiquement comme des simplets superstitieux:
‘Les imbéciles qui ont conduit le christianisme primitif sur la voie de l’égarement, en substituant la foi à la science, la rêverie à l’expérience, le fantastique à la réalité.
Et, les inquisiteurs, qui pendant tant d’années ont mené une guerre d’extermination contre le magisme, sont parvenus à recouvrir d’un voile de ténèbres les anciennes découvertes de l’esprit humain.
Donc, nous en sommes réduits à tâtonner dans le noir pour retrouver la clef des phénomènes naturels.’ [732]
La réprimande de Pike, concernant la substitution de la foi par le christianisme à la science, trahit les penchants scientistes de la maçonnerie.
Plus tôt dans l’histoire de l’humanité, une telle croyance scientiste était moins puissante.
Cependant, en cette ère post-maçonnique, dans laquelle la doctrine du cartel épistémologique de l’élite a été pleinement extériorisée, le scientisme règne.
En tant que telle, la société scientiste actuelle exige un messie scientiste.
Paradoxalement, ce concept occulte d’auto-déification affirme que la divinité interne de l’humanité a besoin d’un facilitateur externe pour atteindre sa pleine manifestation.
Encore une fois, la science-fiction a joué un rôle essentiel dans la préparation des masses à une telle éventualité.
L’un des éléments les plus importants de la programmation prédictive de science-fiction messianique est le E.T de Steven Spielberg.
Le thème central du film E.T est transposé, le plus simplement dans un montage familier, qui a également orné de nombreuses affiches du film.
Bien sûr, c’est la scène du film de la main tendue du protagoniste humain touchant le bout du doigt rougeoyant d’une main extraterrestre, qui descend vers le bas.
La signification symbolique, enchâssée dans cette image, devient évidente par rapport à la peinture de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange.
Comme le plan thématique axial dans E.T, le portrait de Michel-Ange présente Adam ‘avec un bras levé et en union avec Dieu’. [377]
La synchronicité sémiotique entre ces deux images est clairement religieuse.
La photo pivot de Spielberg dans E.T est une référence intertextuelle à la peinture de la chapelle Sixtine de Michel-Ange.
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Les deux semblent être fondés sur le thème chrétien de la communion de Dieu avec sa propre création.
Le sacerdose de Jésus-Christ, auxquels les chrétiens croient qu’ils avaient un Dieu incarné, est concrètement mise en oeuvre dans ce thème.
Reprenant ce thème, le film de Spielberg met en scène un ‘messie’ extraterrestre qui reproduit de nombreux miracles de Jésus.
Les ‘miracles’ les plus importants accomplis par ce visiteur sont sa propre résurrection et son ascension au ciel.
Cependant, malgré ces éléments d’apparence chrétienne, le film de Spielberg ne peut être interprété comme une ‘allégorie chrétienne’.
Il faut noter que les deux cas sont expliqués dans un contexte naturaliste.
Plus précisément, la ‘résurrection’ est, simplement, la réponse immunologique exceptionnelle de la créature aux bactéries de la Terre; et, elle est l’évacuation par une ‘ascension’ via un vaisseau spatial en attente.
Toutefois, l’expurgation de Spielberg de la théologie chrétienne est tout sauf nouvelle ou innovante.
E.T continue simplement une tradition incarnée par la peinture de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange.
Le portrait s’écarte du paradigme chrétien traditionnel concernant le récit de la Genèse et la relation de l’humanité avec son Créateur.
Ian Taylor explique, comment la peinture de Michel-Ange s’écarte du récit traditionnel de la Genèse.
‘Aussi improbable que cela puisse paraître.
C’est néanmoins, un fait remarquable que lorsqu’elle est peinte en 1508, Michel-Ange a pris la décision audacieuse de s’écarter du récit biblique de la création de l’homme, pour décrire ce qui est aujourd’hui considéré comme une version théiste évoluée.
Avant cette époque, les artistes sont restés fidèles à la description de la Genèse, d’un être non vivant fait de la poussière du la terre devenant une ‘âme vivante’ par l’infusion du souffle de Dieu. [Genèse 2: 7]
Désormais, la peinture célèbre de Michel-Ange de la création d’Adam montre une forme humaine.
Bien évidemment vivante, avec un bras levé et en union du bout des doigts avec Dieu.
La question que pose cette peinture est que, puisque la créature est vivante, quel genre d’être pré-adamique représente-t-elle?
Des enseignants jésuites entreprenants ont saisi cela comme une justification historique de la vérité de l’évolution théiste.
De sorte, que la créature représentée doit alors être une sorte d’anthropoïde avancé.
Il y a une certitude absolue que rien n’aurait pu être plus éloigné de l’esprit de Michel-Ange
Mais l’influence grecque et la tendance à rationaliser la révélation sont représentées symboliquement dans toute la peinture, non pas dans le style mais par l’insertion de sibylles grecques entre les prophètes de l’Ancien Testament.’ [377]
Comme le portrait de Michel-Ange, le E.T de Spielberg tente de re-conceptualiser la relation de l’homme avec le céleste.
Le film se déroule à l’ère moderne de la science, une époque où la cosmologie mystique est supplantée par la raison humaine.
Ce milieu culturel contemporain est régi par le scientisme.
Dans ce contexte, le protagoniste humain de E.T représente un Adepte, ou comme on les appelle dans les cercles ésotériques, un Illuminatus
[Illuminated one – ‘L’Illuminé’]
Avec son développement évolutif complétée à travers une intervention extraterrestre et un changement de paradigme juste à l’horizon, le protagoniste humain de Spielberg est le prochain d’une longue lignée d’Avatars.
Le visiteur extraterrestre est une représentation anthropomorphique de Prométhée transmettant le flambeau de la Sagesse à l’homme.
Comme en témoignent des films, comme ‘Rencontres Rapprochées du Troisième Type et E.T’, le phénomène OVNI relativement récent a fait une forte impression sur Spielberg.
En fait, le mystère OVNI a incité de nombreuses personnes à re-conceptualiser leur relation avec le royaume céleste.
Timothy Good donne un exemple d’un tel changement de pensée:
‘Miles Copeland, ancien coordinateur de la CIA et officier du renseignement, m’a raconté une histoire intéressante au sujet d’une manœuvre de désinformation de l’agence, impliquant des observations d’OVNI fictives.
Il s’agissait dans ce cas ‘d’éblouir’ et ‘d’intoxiquer’ les chinois, qui avaient eux-même trompé la CIA en de nombreuses occasions.
Notamment, en forçant l’agence à envoyer des équipes dans un désert de la province du Sinkiang en Chine occidentale, pour y chercher des ‘énergies atomiques’ souterraines inexistantes.
Copeland m’a dit que l’exercice aeu lieu au début des années 60.
Il s’agissait de lancer de faux rapports d’observations d’OVNI venant de nombreux endroits différents.
Le projet était dirigé par Desmond Fitzgerald du Personnel des Affaires Spéciales.
(Qui s’était rendu célèbre en échafaudant des plans sans queue ni tête pour assassiner Fidel Castro.)
Copeland m’a dit que l’exercice « avait juste pour objectif de perturber les chinois, en leur faisant croire que nous faisions des choses que nous ne faisions pas. »
Pour autant que je me souvienne, le projet a atteint ses objectifs.
Mais, il a été détourné par une bande de fanatiques religieux de l’Iowa et du Nebraska; lesquels l’ont pris suffisamment au sérieux pour ajouter un nouveau chapitre à leur propre version du Nouveau Testament!’ [357]
Si cette manipulation d’OVNI perpétrée par la CIA était suffisamment efficace pour contraindre certaines factions à embellir et pervertir les écritures saintes, imaginez ce qu’une tromperie à plus grande échelle pourrait accomplir.
Rose déclare:
‘La science-fiction a donné les images, « l’évolution » a produit la philosophie, et la technologie de « l’ère spatiale » a fourni la plausibilité de telles rencontres.’ [Rose 91]
vraisemblablement, l’idée des extraterrestres visitant la Terre était si puissante, qu’elle a incité beaucoup de personnes à reconsidérer leurs notions religieuses traditionnelles.
Sans aucun doute, le phénomène OVNI a eu le même effet sur Spielberg.
Voici le thème ultime qui sous-tend l’imagerie dans ET: la redéfinition de Dieu.
L’union du bout des doigts, entre l’anthropoïde terrestre et l’anthropoïde extraterrestre, représente le mandat religieux pour la création d’une nouvelle foi scientiste.
Grâce à une programmation prédictive de science-fiction, des cinéastes comme Spielberg pourraient servir ‘d’ingénieurs religieux’ dans la construction d’un nouvel héritage messianique.
Cependant, ce sauveur est tout sauf le Christ du christianisme.
Considérez le scénario suivant de Linda Moulton Howe.
Lors d’une réunion avec Richard Doty, un officier du renseignement de l’armée américaine, Howe reçoit une note d’information concernant des visites extra-terrestres.
Dans son corps, on retrouve une réclamation annonçant l’arrivée d’un sujet, dont le film E.T a préparé le public à accepter.
Howe précise:
Il y avait un paragraphe qui disait:
‘Il y a deux mille ans les extraterrestres ont créé un être’, qui a été placé sur cette terre pour enseigner à l’humanité l’amour et la non-violence.’ [151]
Doty agissait-il au nom de certains ‘ingénieurs religieux cachés’?
Était-il un faux Jean-Baptiste chargé de présenter au monde un Christ technocratique?
Maintenant, il est important de rappeler les liens de Doty avec le renseignement militaire.
Il a travaillé dans des cercles, où le mythe franc-maçonnique de Sirius est activement diffusé.
Si une telle tromperie est en cours, la programmation prédictive de science-fiction, comme E.T, a aidé à cultiver le sol fertile de l’imagination publique.
Essentiellement, E.T est l’appel de ralliement cinématographique, pour la ré-ingénierie des religions.
Dans Morals and Dogma, le franc-maçon Albert Pike du 33e degré déclare ce qui suit.
‘Dieu est, selon la conception humaine, le reflet de l’homme lui-même’ [223].
D’après les Écritures, ‘Dieu créa l’homme à Son image’.
D’après, les ‘ingénieurs religieux’ tapis dans l’ombre, il est temps que l’homme lui renvoi l’ascenseur.
Autres
[Ajouts de sous-titres]
Sources citées
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Bainbridge, William Sims. « Religions pour une civilisation galactique .» Extrait de Science Fiction and Space Futures , édité par Eugene M. Emme. San Diego: American Astronautical Society, pages 187-201, 1982.
« Construction sociale de l’intérieur: le processus de Satan .» Extrait de The Satanism Scare , édité par James T.Richardson, Joel Best et David G.Bromley, New York: Aldine de Gruyter, pages 297-310, 1991.
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« Mémoriaux ». Extrait de Social Sciences for a Digital World . Edité par Marc Renaud. Paris: Organisation de coopération et de développement économiques, 2000.
Carlson, Ron, Ed Decker, Fast Facts on False Teachings , Eugene, Oregon: Harvest House Publishers, 1994.
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Hoffman, Michael. Sociétés secrètes et guerre psychologique . Coeur d’Alene, Idaho: Independent History & Research, 2001.
Howe, Linda Moulton. Une récolte extraterrestre . 1989. Huntingdon Valley, Pennsylvanie: Linda Moulton Howe Productions, 1995.
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Hubbard, L. Ron. Dianétique . Los Angeles, Californie: Bridge Publications Inc., 1986.
Marrs, Texe. Cercle d’intrigue . Austin, TX: Éditeurs Living Truth, 1995.
Martin, Malachie. Les clés de ce sang . New York: Simon et Schuster, 1991
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Taylor, Ian T. Dans l’esprit des hommes: Darwin et le nouvel ordre mondial . Toronto: TFE Publishing, 1999.
Vernier, JP «L’évolution comme thème littéraire dans la science-fiction de HG Wells.» HG Wells et la fiction moderne . Ed. Darko Suvin et Robert M. Philmus. New Jersey: Associé UP, 1977.
A propos de l’auteur
Phillip D. Collins a agi en tant que rédacteur en chef de The Hidden Face of Terrorism.
Il a également écrit des articles pour Paranoia Magazine, MKzine, News With Views, BIPED: Le site officiel de Darwinian Dissent and Conspiracy Archive.
Il a un associé des arts et des sciences. Actuellement, il étudie pour un baccalauréat en communications à l’Université d’État de Wright. Au cours de sa carrière universitaire de sept ans, Phillip a étudié la philosophie, la religion et la littérature classique.
Il est également co-auteur du livre The Ascendancy of the Scientific Dictatorship: An Examination of Epistemic Autocracy, From the 19th to the 21st Century.
Il est disponible en ligne ici .
Un article qui suscite la réflexion. Ils utilisent les méthodes de l’exploitation, la propagande de masse et l’éradication et le résultat est le contrôle. Ils ont perfectionné cette stratégie avec des moyens plus modernes.
Ils trouvent toujours leurs actes bonnes? Triste sort pour les générations qui seront forcées de vivre avec les erreurs de nos générations et celles d’avant et je pense que peu d’entre nous pensent que c’est même réel. 🙁
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Je suis moi-même encore fan de SF malgré tout se que je sais, (ou crois savoir) il est très difficile de se départir du conditionnement dans lequel nous sommes plonger depuis toujours.
Cet article nous aides grandement à prendre conscience de ce conditionnement.
Encore merci.
Merci Tibrus pour ton commentaire. 😉