Extrait de Or noir,

Par David Livingstone

Secte Revivaliste: les Wahhabites

Un des projets méconnus consistait à libérer les territoires du joug ottoman par la création britannique de la première et principale secte revivaliste moderne de l’islam: les wahhabites d’Arabie saoudite. Elle reste encore aujourd’hui l’interprétation dominante de la religion dans ce pays.

Cette secte fut fondée pour servir les intérêts impérialistes des Britanniques et affaiblir l’empire ottoman de l’intérieur. Le plan, par la suite connu sous le nom d’Arabie Saoudite, avait pour but de mettre en colère les Arabes du Hijaz contre l’immense empire des Turcs musulmans. Il s’agissait de faire émerger un mouvement de ‘réforme’, qui visait les valeurs de l’islam, en demandant la réouverture des ‘Portes de l’Ijtihad’.

Auparavant, l’Ijtihad de Ibn Taymiyyah avait utilisé cette approche douteuse. Il fut un porte-parole influent mais controversé du Madhhab [école] Hanbali, aussi adopté par les Arabes du Hijaz.

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Comme l’explique Joseph Schacht:

À partir du VIIIe et XIVe siècle, l’école hanbalie déclina et semblait au bord de l’extinction. Puis, le mouvement puritain des Wahhabites du XIIe et XVIIIe siècle et, surtout le renouveau wahhabite du siècle actuel, lui donnèrent un nouveau souffle.

Muhammad ibn Adb al Wahhab [1201 – 1787], le fondateur religieux de ce mouvement, a été influencé par les œuvres d’Ibn Taymiyyah. L’Islam orthodoxe a toujours considéré l’école hanbalie comme l’une des écoles de droit légitime, tandis que les premiers wahhabites ont longtemps été accusés d’hérétiques, en raison de leur attitude intolérante envers leurs confrères musulmans.

Ils sont arrivés à se faire considérer comme des orthodoxes, que depuis leur triomphe politique, sous cette génération. [26]

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L’ouvrage paru dans les années 1970, intitulé Memoirs of Mr. Hempher, détaille la collusion britannique dans la mission de Wahhab. Le mémoire est ensuite rejeté et qualifié d’imposture. Or, en 1888, Ayyub Sabri Pacha, un écrivain connu et amiral de la marine de l’armée ottomane dans la péninsule arabique, a raconté l’association et le plan d’Abdul Wahhab avec l’espion britannique Hempher.

Quoi qu’il en soit, l’absurdité des propos d’Abdul Wahhab, sa direction, les conséquences de ses propos démontrent qu’il était, d’une façon ou d’une autre, au service du colonialisme britannique. Notons qu’en dépit de leur reniement postérieur, la mission des Wahhabites a survécu, au mécontentement des autres musulmans, seulement grâce à l’appui britannique. Comme il est écrit dans les Mémoires de Hempher, le ministère britannique a obtenu le soutien de Mohammad Ibn Saoud, l’émir de Diriyah.

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Le ministère américain de la Défense a publié une traduction d’un document, des renseignements irakiens de septembre 2002, intitulé: ‘The Emergence of Wahhabism and its Historical Roots’ [‘L’émergence du wahhabisme et ses racines historiques’]. Ce document indique qu’Abdul Wahhab, le fondateur du wahhabisme, et son parrain ibn Saoud, de la dynastie dirigeante de l’Arabie saoudite, sont signalés par plusieurs sources étant secrètement d’origine juive. [27]

Par ailleurs, les informations du renseignement irakien ont recours aux Mémoires de Hempher. Et, de nombreuses sources arabes sont citées, qui relient Wahhab et Ibn Saoud aux Dönmeh de Turquie. Le Dr Mustafa Turan indique, dans ‘The Dönmeh Jews‘, que Mohammed ibn Abdul Wahhab était un descendant d’une famille de Dönmeh. [28] Turan soutient que Sulayman, le grand-père d’Abdul Wahhab, était en fait Shulman originaire de la communauté juive de Bursa, en Turquie.

Il s’est ensuite établi à Damas où il se fait passer pour musulman. Cependant, il semble qu’il ait été expulsé pour avoir pratiqué la sorcellerie. Et il s’est enfui en Égypte, où il est encore condamné. Il se rend ensuite à Hijaz, dans la partie ouest de la péninsule arabique, où il se marie. Il devient ainsi le père d’Abdul Wahhab.

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Rifat Salim Kabar relate les mêmes faits dans ‘The Dönmeh Jews and the Origin of the Saudi Wahabis [Les juifs Dönmeh et l’origine des Wahabis saoudiens]. [29]

La tribu Aniza à laquelle appartiennent les Saoudiens et la famille Sabah au pouvoir au Koweït proviennent de Khaybar d’Arabie. Avant l’Islam, des Juifs l’habitaient.

De plus, Mohammad Sakher a publié un rapport, qui relate les origines juives de la famille saoudienne. Après ses révélations, le régime saoudien aurait donné l’ordre de le tuer.

Un récit similaire, à celui de Sakher, est rapporté dans The Wahabi Movement / The Truth and Roots[‘Le mouvement wahhabite / La vérité et les racines‘] de Abdul Wahhab Ibrahim al-Shammari.

Il est indiqué que de tout évidence, Ibn Saoud est un descendant de ‘Mordechai bin Ibrahim bin Mushi’, un marchand juif de Bassorah.

Ibn Saoud (celui assit)

Quand des membres de la tribu arabe d’Aniza ont approché ce Mordechai, il a prétendu être l’un d’entre eux. Ensuite, il s’est rendu avec eux à Najd, où il s’est surnommé Markhan bin Ibrahim bin Musa. [30]

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Ainsi, les britanniques cherchaient à exacerber la faiblesse croissante de l’Empire ottoman. La stratégie typique était celle de ‘Diviser et Conquérir’. L’Empire ottoman était constitué d’un grand nombre d’ethnies unies par l’islam et le califat comme gardien. L’éclatement des territoires ottomans en plusieurs États indépendants compétitifs et leur séparation, surtout sur des critères ethniques, a facilité leur contestation.

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Le but des Britanniques était d’affaiblir l’Empire ottoman en opposant musulmans contre musulmans, en l’espèce les arabes contre les Turcs. Or, évidemment, l’idée que les musulmans combattent des musulmans est considérée comme un crime en Islam. Dès lors, la seule façon de persuader les arabes musulmans de lutter contre leurs semblables musulmans était de prétendre, au final, qu’ils n’étaient pas musulmans. Autrement dit, qu’ils ont apostasié et qu’ils sont devenus des ‘incroyants’.

La mission d’Abdul Wahhab a été très suspecte car ses enseignements fournissent précisément ce prétexte. Plutôt que de s’intéresser aux secteurs où des réformes réelles devaient être apportées, sous l’Empire ottoman, il s’est arrêté sur une question plus banale. Et, il a trouvé le moyen de soumettre cette absurde idée que, les Turcs ottomans n’étaient pas de vrais musulmans. En fin de compte, il a choisi de combattre l’Empire de l’extérieur plutôt que de l’aider de l’intérieur.

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Entre autres, malgré des problèmes plus critiques auxquels l’Empire ottoman était confronté, Wahhab choisit de s’attaquer aux pratiques soufies. Il les a qualifiées de ‘Shirk‘ ou de polythéistes. Ce qui est équivalents au ‘Kufr’ ou à l’apostasie. Il a suggéré que tout fautif doit être combattu et tué, contrairement au principe fondamental de l’Islam prescrivant la ‘Naseeha’ ou un ‘conseil sincère’.

En revanche, Adbul Wahhab a déclaré un ‘Jihad‘ contre la Oummah, c’est-à-dire contre tous les musulmans, sauf ceux qui ont suivi ses prescriptions pour ‘purifier’ sa version du monothéisme (Tawhid).

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La nature inhabituelle de la déclaration de Wahhab est indiquait par David Commins dans ‘The Wahhabi Mission and Saudi Arabia’. Il a écrit:

Depuis, le début de l’histoire islamique, les musulmans ont divergé sur le point essentiel de ce qui constitue une croyance correcte. Mais, dans la plupart des cas, ces différences n’ont pas abouti à un conflit militaire ou à l’adoption de mesures coercitives, comme dans une inquisition.’ [31]

Par la suite, le mouvement wahhabite s’e’est caractérisé par une méchanceté envers les musulmans, malgré les empiétements des ‘infidèles’ britanniques faites dans la région.

En 1755, la Grande-Bretagne est motivée par un souci pour leur entreprise indienne. Et, elle tente une opération infructueuse dans le but d’arracher le Koweït aux Ottomans. Dix ans plus tard, Mohammed Ibn Saoud décède. Et, son fils Abul Aziz est devenu le dirigeant de Dariyah.

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Au cours des deux décennies suivantes, les Wahhabites ont étendu leur sphère d’influence, parallèlement à l’infiltration des Britanniques. De nouveau en 1775, la Grande-Bretagne attaque le Koweït en cherchant à protéger son service postal à travers le territoire. Puis, elle retente en vain de s’en emparer; mais, ils sont vaincus par les ottomans.

Mais, un an après, Abdul Wahhab se déclare chef mondial des musulmans, en opposition directe à l’autorité du sultan d’Istanbul. Et, il la renforce par une ‘fatwa’ ordonnant le ‘Jihad’ contre l’Empire ottoman.

De manière significative, Abdul Aziz ibn Saoud est rejoint par les forces britanniques pour occuper le Koweït, en 1788. En 1792, Abdul Wahhab meurt et Abdul Aziz prit la direction du mouvement wahhabite. Les trois années suivantes, Abdul Aziz déploie des attaques dans la ville de Médine, des régions de la Syrie et de l’Irak.

En 1801, les Wahhabites ont attaqué la ville sainte chiite de Karbala en Irak, massacrant des milliers de ses citoyens. Ils ont ruiné et pillé la tombe de Husayn, le petit-fils du prophète Mouhammed. Par conséquent en 1803, il semble qu’Abdul Aziz est assassiné et, selon toute probabilité par un vengeur chiite. Et, son fils Saoud ibn Abdul Aziz lui succéda.

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Après avoir limogé de Karbala, les Wahhabites se sont déplacés contre la Mecque. Le gouverneur ottoman de la Mecque n’a pas réussi à négocier la paix. Et, il s’est retiré dans la forteresse de la ville de Ta’if, où il est poursuivi par environ 10 000 wahhabites.

Lors de la prise de Ta’if, les Wahhabites entreprirent de détruire toutes les tombes sacrées, les cimetières, les mosquées et par la suite les madrassas [écoles] islamiques. Il est même dit, que les reliures en cuir et dorées des livres saints islamiques, qu’ils ont détruits, ont été utilisées pour fabriquer des sandales.

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Al Zahawi, un historien islamique de l’époque, raconte:

Ils ont tué tout le monde en vue, massacrant à la fois les enfants et les adultes, le dirigeant et le gouverné, les humbles et les bien-nés.

Ils ont commencé avec un enfant, qui allaitait le sein de sa mère . Puis, ils sont passés à un groupe étudiant le Coran, les tuant, jusqu’au dernier homme. Et, après avoir anéanti les gens dans les maisons, les magasins et les mosquées, ils sont sortis dans les rues, et ils ont tué tout le monde sur la place. Ils ont tué même des hommes prosternés en prière, jusqu’à exterminer tous habitant musulmans de Ta’if. Et, il ne restait que quelques survivants, une vingtaine ou plus. Ils se sont cachés à Bait al Fitni avec des munitions, inaccessibles à l’approche des Wahhabites.

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Il y avait un autre groupe à Bait al Far, au nombre de 270. Ils les ont combattus ce jour-là, puis le deuxième et troisième jour, jusqu’à ce que les Wahhabites leur envoient la clémence en garantie. Seulement, cette proposition était une astuce. Quand les Wahhabites entrèrent, ils ont saisi leurs armes; et, ils les massacrèrent pour un homme.

Ils ont incité d’autres à se rendre sous une garantie de miséricorde. Et, il les ont emmenés dans la vallée de Waj, où ils les ont abandonnés dans le froid et la neige, pieds nus, nus et exposés dans la honte avec leurs femmes, habitués à l’intimité que leur confère la décence commune et la moralité religieuse. Ensuite, ils ont pillé leurs biens, toutes leurs richesses, leur mobilier et leur argent.

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‘Ils ont jeté des livres dans les rues, les ruelles et les chemins pour être emportés par le vent. Parmi eux, se trouvaient des copies du Coran, des volumes de Bukhari, du Muslim, d’autres collections canoniques de Hadiths et des livres de jurisprudence islamique, tous remontant à des milliers d’années. Ces livres y sont restés plusieurs jours, foulés aux pieds par les wahhabites. Aucun d’entre eux, au minimum, n’a tenté de retirer ne serait-ce qu’une page du Coran des pieds pour la préserver de cette ignominie démonstrative d’un manque de respect.

Ensuite, ils ont rasé les maisons. Et, il ont fait de ce qui était, autrefois, une ville un désert stérile.’ [32]

Extrait de Or noir,

Par David Livingstone

Mises à jour et autres
Références

[26] The words are those of Georges Descormiers, a follower of Encausse. Quoted in Philippe Encausse, Papus, le “Balzac de l’occultisme”: vingt-cinq années d’occultisme occidental [Paris: Pierre Belfond, 1979, p. 31.]

[27] Une introduction à la loi islamique, p. 66.

[28] Ayyoub Sabri Pacha. Deuxième partie : Les débuts et la propagation du wahhabisme.

[29] Fédération des scientifiques américains [http://www.fas.org/irp/eprint/iraqi/wahhabi.pdf]

[30] [31] Correspondance, datée du 24 sep. 2002. Au sein de la Direction générale du renseignement militaire (GMID), sur une étude de recherche intitulée: “L’émergence du mouvement AI-Wahhabiyyah et ses racines historiques”. Agence de renseignement de la défense. Numéro de document: ISGQ-2003-00046659.

[32] « La dynastie saoudienne : d’où vient-elle ? Et qui est le véritable ancêtre de cette famille ? Extrait de http://www.fortunecity.com/boozers/bridge/632/history.html [archive]

Deux forces antagonistes des Mondialistes pour justifier un État mondial

Relevé le par neilly

Article du 19/07/2006,

‘Globalists created Wahhabi Terrorism to Destroy Islam and Justify a Global State’

par David Livingstone

La “Maison” Saoud – pas plus islamique que Billy Graham.

Suite aux préceptes de la dialectique hégélienne, les Mondialistes ont conçu deux forces antagonistes, l’Occident “libéral-démocrate” contre le terrorisme, ou “l’Islam politique”, pour nous forcer à accepter leur alternative finale, un nouvel ordre mondial.

[ou Nouveau Désordre Mondial]

L’Occident et l’Islam ont eu une longue période de compatibilité, mais cette histoire a été niée pour favoriser le mythe d’un “choc des civilisations”. Afin d’enflammer les sentiments de l’Occident contre l’Islam, notre attention a été concentrée sur le spectre du wahhabisme fanatique et, particulièrement, sur Oussama ben Laden, son représentant le plus notoire.

Comme indiqué dans The Globalists and the Islamists de Peter Goodgame, les mondialistes ont contribué à façonner et financer toutes les organisations terroristes du XXe siècle. Elles incluent les Frères musulmans d’Égypte, le Hamas de la Palestine et les “moudjahidin” d’Afghanistan. Cependant, leur double jeu remonte au XVIIIe siècle, lorsque les francs-maçons britanniques fondèrent la secte wahhabite d’Arabie Saoudite, afin de servir leurs intérêts impérialistes.

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Entre 1933 et 1938, dans Mir’at al-Haramain, Ayyub Sabri Pacha a mentionné que Hempher, un espion britannique, était responsable de l’élaboration des principes extrêmistes du wahhabisme. Dans ses colonies, la politique britannique impliquait souvent la création de sectes déviantes pour Diviser pour mieux Régner. Comme ce fut le cas, au XIXe siècle, avec la secte islamique Ahmadiyya.

Les détails de ce complot sont décrits dans un petit document, connu sous Les Mémoires de M. Hempher, publié par épisodes dans le journal allemand Spiegel. Plus tard, il a été publié dans un important journal français. Un médecin libanais a traduit le document en arabe, en anglais et dans d’autres langues.

Dans son un compte rendu, Hempher raconte sa mission pour son gouvernement. Il a été envoyé au Moyen-Orient pour découvrir des moyens de saper l’Empire ottoman. Les Britanniques devaient promouvoir des vices, tels que le racisme et le nationalisme, l’alcool, le jeu, la fornication et l’incitation aux femmes musulmanes pour se découvrir.

La stratégie la plus importante était “d’insérer des hérésies dans les principes du credo musulman, puis de critiquer l’Islam comme étant une religion de terreur.” Ainsi, Hempher a trouvé Mohammed Ibn Abdul Wahhab, un homme particulièrement corrompu.

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Pour comprendre ce que le fanatisme wahhabite a inculqué, premièrement, il faut reconnaître que l’Islam appelle tous les musulmans, quelle que soit leurs origines ou leur nationalité, à se considérer comme frères dans la foi. Il était strictement interdit de tuer un autre musulman.

Cependant, dans le cadre de leur stratégie de “Diviser pour Régner”, les britanniques espéraient opposer les arabes musulmans contre leurs frères turques. La seule façon d’y parvenir était de trouver une faille dans la loi islamique pour permettre aux Arabes de déclarer les Turcs apostats.

Pour introduire cette idée ignoble chez les musulmans de la péninsule arabique, Abdul Wahhab a été utilisé par les Britanniques. Principalement, Abdul Wahhab combinera l’idée que, par cette simple action futile d’offrir des prières aux saints, leurs frères turques avaient perdu leur foi. Par conséquent, il était permis de tuer tous ceux ne respectant pas ses réformes et d’asservir leurs femmes et leurs enfants. Toutefois, cela incluait tout le monde musulman, sauf sa minorité de partisans égarés.

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Mais, le mouvement wahhabite était insignifiant sans l’allégeance de la famille saoudienne qui, en dépit des affirmations contraires, descendaient de marchands juifs d’Irak. À l’époque des juristes orthodoxes ont étiqueté les wahhabites comme des hérétiques, et ils condamnèrent leur fanatisme et leur intolérance. Puis, les wahhabites ont démontré leur mépris pour leur prétendue foi en massacrant indistinctement les musulmans et les non-musulmans. Dès lors, les wahhabites se mirent à détruire tous les tombeaux saints et des lieux de sépulture. Ils ont volé le trésor du Prophète. Il comprenait des livres saints, des œuvres d’art et d’innombrables cadeaux inestimables envoyés à la ville, pendant des milliers d’années. Les reliures en cuir et dorées de livres sacrés islamiques détruites ont servi à fabriquer des sandales pour les criminels wahhabites.

Le sultan ottoman a mis fin à la première rébellion wahhabite en 1818. Mais, la secte a été relancée sous la direction du saoudien Faysal Ier. Ensuite, le mouvement a été quelque peu rétablie. Puis, il a été encore détruit à la fin du XIXe siècle.

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Après la Première Guerre mondiale, les anciennes régions de l’Empire ottoman ont été divisées en différents régimes fantoches. En 1932, Ibn Saoud a été récompensé par la création du Royaume d’Arabie Saoudite, pour avoir aidé à saper l’autorité Ottomane dans la région. Et, en 1933, les Saoudiens cédèrent du pétrole à la California Arabian Standard Oil Company (Casoc). Casoc était la succursale de Standard Oil of California (Socal, aujourd’hui Chevron), dirigée par l’agent Rothschild et Rockefeller, le patron des familles Illuminati [américaines].

Depuis, au Moyen-Orient, l’Arabie saoudite est l’allié le plus important de l’Occident, non seulement en fournissant un accès facile à ses énormes réserves de pétrole, mais aussi en tempérant l’agression arabe contre Israël. Compte tenu de l’hypocrisie évidente du régime, il a été nécessaire de réprimer avec brutalité la dissidence qui a suivi. Un autre aspect important a été d’empêcher les chercheurs de parler de “politique”, à savoir, critiquer le régime.

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Dans The Two Faces of Islam [Les deux visages de l’Islam], Stephen Schwartz écrit:

“Leurs goûts les ont conduits vers des tavernes, des casinos, des bordels… Ils ont acheté des flottes d’automobiles, des jets privés et des yachts de la taille des navires de guerre. .. ont investi dans un art occidental précieux qu’ils ne comprenaient pas, ou n’aimaient pas, et qui offensait souvent la sensibilité des religieux wahhabites. Ils dépensaient comme ils le souhaitaient, devenant les mécènes de l’esclavage sexuel international et de l’exploitation des enfants.”

Par conséquent, pour paraître soutenir l’Islam, le régime saoudien et ses savants de marionnettes ont fait évoluer une version de l’Islam. Elle privilégie des aspects cérémoniels de la religion au détriment de la compréhension de réalités politiques plus vastes. Ils ont favorisé l’interprétation littérale de la loi islamique, ce qui a permis à des personnes comme Ben Laden d’utiliser le Coran pour justifier le meurtre d’innocents.

Finalement, l’abondance des pétro-dollars, dans les coffres de la famille saoudienne, financée par les Rothschild, a rendu possible la propagande d’une version religieuse abâtardie à d’autres régions du monde. En Amérique, par exemple, ils subventionneraient jusqu’à 80 pour cent des mosquées du pays par une forme d’Islam. Cette version substitue la conscience politique par une insistance dogmatique autour d’un fanatisme ritualisé.

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En 1999, le roi Fahd d’Arabie Saoudite a assisté à la réunion de Bilderberg, probablement pour discuter de son rôle dans la promotion des intérêts d’un gouvernement mondial, au côté d’autres sommités, telles que Yasser Arafat et le pape. De toute évidence, la famille saoudienne fait partie des stratagèmes trompeurs du réseau Illuminati. Leur complicité, dans l’accumulation de pétrodollars, a financé le terrorisme mondial de l’Afghanistan à la Bosnie, dans le seul but de susciter l’animosité du monde contre l’Islam.

En archive, par David Livingstone

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