L’Opération Warp Speed utilise un entrepreneur lié à la CIA pour garder secrets les contrats de vaccin Covid-19
Par Whitney Webb,
sur ‘The Last American Vagabond’, [oct. 2020]
‘Operation Warp Speed is Using a CIA ….‘
‘6 milliards de dollars de contrats vaccinaux Covid-19 pour l’Opération Warp Speed, distribués par un entrepreneur gouvernemental secret‘, qui est ‘étroitement lié à la CIA et au DHS.
Des contrats qui ‘échappent à l’examen réglementaire.’
Et, ils ‘sont hors d’atteinte des demandes de la FOIA.‘
[FOIA – Freedom of Information Act est une loi d’accès à l’information]
L’administration Trump a lancé l’Opération Warp, qui est un partenariat entre le public et le privé.
Le but était d’accélérer le développement et la distribution des vaccins Covid-19.
Alors que la plupart, des Américains sont distraits par le premier débat présidentiel américain, NPR a tranquillement rapporté [29 sept. 2020] que le gouvernement américain a pris une mesure inhabituelle.
Il délègue à un entrepreneur l’attribution des contrats aux sociétés de vaccins.
Un entrepreneur qui est lié au Secret Défense.
Advanced Technology International (ATI)
Bien que, le NPR a nommé [dans son article] l’entrepreneur de la défense, ‘Advanced Technology International‘, basé en Caroline du Sud, ils ont refusé d’explorer ses profonds liens avec la CIA, le Département de la Sécurité Intérieure et le Département de la Défense [ministère].
Ils n’analyseront pas comment ATI régit les efforts de ces agences dans la militarisation des soins de santé.
Et, ils n’iront pas non plus scruter comment elle a créé un panoptique de surveillance mondiale de ceux qui nous entourent et de notre propre physiologie.
Les contrats de vaccins ‘secrets’ Warp Speed, attribués via ATI, totalisent environ 6 milliards de dollars.
Ce qui représente la majorité du budget de 10 milliards de dollars octroyée à cette Opération.
Paul Mango, l’adjoint chef du personnel chargé des politiques de Health and Human Services [HHS – Santé et des Services sociaux], et Robert Kadlec, le secrétaire adjoint du HHS pour la préparation et l’intervention (ASPR), ont personnellement signé les contrats.
Un programme très ‘secret’ dominé par le personnel militaire
Officiellement (d’ici janvier 2021), l’Opération Warp Speed implique des actions du HHS et de l’armée pour livrer plus de 300 millions de vaccins Covid-19 aux Américains.
Il est un programme très ‘secret‘ et dominé par le personnel militaire.
La plupart d’entre eux n’ont aucune expérience en soins de santé ou dans la production de vaccins.
Souvent, l’administration Trump a comparé Warp Speed au projet Manhattan, qui a produit la bombe atomique.
Plusieurs révélations très troublantes sur la vraie nature et la portée de Warp Speed, y compris le rôle surdimensionné d’ATI, ont commencé à émerger [..].
Pourtant, la plupart des médias n’ont pas couvert ces nouvelles en raison de la frénésie médiatique entourant le premier débat présidentiel.
Et, il y a eu l’annonce du test positif au Covid-19 du président Trump, ses collaborateurs et des politiciens.
Des risques importants
NPR fait une remarque sur ce choix d’émettre des contrats vaccinaux contre le coronavirus au biais de l’ATI et non du gouvernement.
Cela permet, à l’Operation Warp Speed de « contourner la surveillance réglementaire et la transparence des mécanismes des marchés fédéraux traditionnels. »
Il est très probable, que ces contrats ne soient pas rendus publics (voire jamais).
Cependant, en févier 2019, le NPR précise que le Congressional Research Service fait mention ‘des risques importants’ que peuvent engendrer l’utilisation de tels intermédiaires dans l’attribution de contrats.
Ceci inclut:
‘Une surveillance potentiellement réduite, une absence d’exécution des lois et des règlements, qui visent à protéger les intérêts du gouvernement et des contribuables.’
‘L’avantage de la vitesse’ des contrats OTA?
Les partisans de ce type de contrat peu orthodoxe, connu sous le nom de ‘other transaction agreements’ (OTA) [autres accords de transaction], soutiennent généralement, que l’utilisation de cette méthode alternative d’attribution de contrats accélère considérablement le processus.
Or, le Congressional Research Service a indiqué ce qui suit.
S’appuyant sur les OTA (ces dernières années de plus en plus), le ministère de la Défense n’a jamais assuré le suivi requis pour déterminer si ces contrats sont réellement plus rapides par apport aux méthodes de passation de marchés traditionnels.
Donc, la justification de leur ‘avantage de la rapidité’ repose sur des hypothèses et non sur des données factuelles.
Les fabricants de vaccins?
Johnson & Johnson, Novavax, Pfizer et Sanofi font partie des sociétés ayant reçu, via l’OTA, ces contrats de vaccins secrets.
L’Opération ‘Warp Speed’ a permis à ces sociétés d’agir sous la gestion de ATI.
Ces entreprises, en particulier Johnson & Johnson, ont été impliquées dans des scandales.
Ces scandales sont liés à la vente et à la commercialisation de produits, qui s’avèrent dangereuses pour le public.
[2018 – Johnson & Johnson savait, depuis des décennies, que l’amiante se cachait dans sa poudre pour bébé.
Leur participation à Warp Speed, leur manque de surveillance et leur exemption aux règlements fédéraux [et les règlements de sécurité] devient un sujet préoccupant.
Le 21 septembre, cette inquiétude s’aggrave.
Responsabilité?
Alex Azar, le secrétaire du HHS déclare à FOX Business, que tous les fabricants de vaccins de l’Operation Warp Speed seront exonérés de toute responsabilité en cas de dommages dus aux vaccins.
Et, que ceux qui administrent leurs vaccins ne seraient pas non plus responsables des dommages.
Lors de l’interview télévisée, Azar déclare:
‘En vertu d’une disposition du Congrès, la loi PREP, pour tout traitement ou vaccin à des fins de pandémie nationale d’urgence comme celle-ci, est assortie d’une protection contre la responsabilité.
Tant pour le médicament, que pour ceux qui l’administrent ou le fournissent.’
Azar faisait référence à la loi PREP de 2005.
En avril 2020, quelques semaines avant l’annonce de l’opération Warp Speed, elle est mise à jour.
Il en découle, qu’en cas de préjudices dus aux contre-mesures médicales pour le Covid-19, les fabricants de vaccins et des produits thérapeutiques ‘ne seront pas poursuivis en justice pour dommages-intérêts‘.
La loi PREP?
En outre, l’architecte de cette mise à jour controversée, de la loi PREP, est Robert Kadlec.
Il est impliqué dans les choix d’attribution des contrats de l’Opération Warp Speed.
R. Kadlec est [un médecin américain et officier de carrière dans l’armée de l’air des États-Unis] et le secrétaire adjoint pour la préparation et l’intervention (ASPR) au ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS), d’août 2017 à janvier 2021.
‘STAT News‘ rapporte (en citant des hauts responsables du HHS), que Kadlec ‘signe personnellement’ chaque accord commercial, conclu au nom de HHS pour l’Opération Warp Speed.
En plus, de ses activités passées en lobbying pour des sous-traitants du Renseignement et de la Défense, Kadlec a aussi travaillé, comme lobbyiste pour la société ‘Emergent Biosolutions de biodéfense qui a été entachée par des scandales‘.
Aussi, il est un acteur majeur de l’Opération Warp Speed et le fabricant du vaccin controversé, ‘BioThrax’.
Contrats vaccinaux secrets?
Prétendument, les hauts responsables du HHS supervisent chacun de ces accords commerciaux.
Mais, le NPR est informé par la HHS que, le ministère n’a ‘aucun dossier’ concernant ‘Novavax’.
Un contrat de 1,6 milliard de dollars qui est lié à l’Operation Warp Speed et que ATI a attribué.
Une réponse étrange puisque, la HHS est l’agence principale censée superviser l’Opération Warp Speed.
Mais, vraisemblablement, il leur manque une copie de l’approvisionnement en vaccins, au centre de cette opération à grande échelle.
NPR a également, demandé au DoD [département de la défense] une copie du contrat Novavax et il n’a pas encore reçu de réponse.
En septembre, pendant une conférence de presse, le lieutenant général Paul Ostrowski, un personnage clé de l’Opération Warp Speed, déclare aux journalistes:
‘En ce qui concerne les contrats, ils [se font] sont entre nous, le gouvernement des États-Unis et des entités privées; et, ils sont diffusables dans une certaine mesure.‘
‘Évidement, tout ne peut être communiqué.‘
‘Mais, ils le sont dans une certaine mesure.’
‘Et, ils le seront à un moment donné.‘
Ostrowski a refusé de préciser quand aura lieu ce ‘moment’.
Or, ATI déclare au NPR, qu’au moment de l’attribution de ces contrats secrets de vaccins, le ministère de la Défense ne lui a jamais explicitement dit que ces contrats faisaient partie de l’Opération Warp Speed.
Un ancien dirigeant d’ATI décrit ce fait clé comme étant «Invisible» pour l’entreprise.
Agents secrets et Skunkworks
ATI?
Advanced Technology International (ATI) est une société à but non lucratif.
Et, elle organise des consortiums d’organisations publiques, privées et universitaires, qui effectuent des activités de recherche et développement (R&D) pour le compte du gouvernement américain.
Principalement, ATI gère des consortiums de R&D pour le ministère de la Défense.
Ils fabriquent des armes, font du moulage, du forgeage de métaux et de la production de navires.
Ainsi que, dans la technologie qui vise à contrer les soi-disant armes de destruction massive.
De plus, elle gère le Border Security Technology Consortium (BSTC) pour le Department of Homeland Security [ministère de la Sécurité Intérieure], principalement des entreprises de technologie de surveillance, et d’autres projets de recherche du DHS.
Actuellement, ATI ne gère que deux consortiums. Ils sont liés aux soins de santé, au ‘Medical Technology Enterprise Consortium (MTEC) et au Medical CBRN Defence Consortium (MCDC).
MTEC?
Le MTEC, opère pour le compte du Army Medical Research and Development Command [Commandement de la recherche et du développement médicaux de l’Armée de terre] des États-Unis; qui vise à ‘accélérer le développement de solutions médicales révolutionnaires.’
Ces solutions incluent l’édition de gènes, la nanotechnologie, les ‘solutions de télésanté’, les membres artificiels et les implants cérébraux.
Par ailleurs, ils développent [actuellement] un appareil portable pour diagnostiquer les personnes atteintes de Covid-19, avant que les symptômes n’apparaissent.
MCDC?
Les autres consortiums de ‘soins de santé’, gérés par l’ATI du MCDC, se concentrent sur ‘des efforts de développement avancés’, pour ‘soutenir les exigences médicales et de diagnostiques du ministère de la Défense (DoD).’
Ceci est effectué, dans le ‘but de contrer les agents de menace chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires [CBRN].‘
Spécifiquement, ils sont impliqués dans ‘des technologies de prototypes génériques pour des contre-mesures médicales thérapeutiques.
Lesquelles ciblent des toxines virales, bactériennes et biologiques d’intérêt pour le DoD’, y compris, le développement de vaccins.
ATI déclare au NPR, que le DoD l’a contactée, entre mars et avril, avant l’annonce de Warp Speed (en mai).
Le DoD leur a demandé d’émettre des demandes de propositions liées au Covid-19, auprès des membres du MCDC.
Les membres du MCDC comprennent Emergent Biosolutions, ainsi que le DoD et l’entrepreneur de la CIA ‘Battelle Memorial Institute’.
Ces deux sociétés ont des liens troublants avec les attaques à l’anthrax de 2001.
Un autre membre du MCDC est l’entrepreneur de la CIA, Booz Allen Hamilton et le fabricant d’armes ‘General Dynamics’.
Après l’acquisition d’ATI par Analytic Services Inc [ANSER], le nombre de membres de MCDC a considérablement augmenté.
Simulation au bioterrorisme?
Trois mois après l’acquisition, [ANSER] le principal sponsor de Dark Winter, de la simulation au bioterrorisme [la simulation de guerre biologique, Dark Winter, de 2001], recrute dix-huit nouveaux membres.
En outre, il existe un chevauchement considérable entre le MCDC et les sociétés de vaccins, qui ont obtenu des contrats secrets, via ATI dans le cadre de l’opération Warp Speed.
Sanofi, Novavax, Pfizer et Johnson & Johnson sont tous membres du MCDC et bénéficiaires des contrats vaccinaux Warp Speed.
Emergent Biosolutions, un autre membre du MCDC, a remporté un important contrat Warp Speed pour la fabrication de vaccins Covid-19.
Cependant, ce contrat est attribué au biais du HHS ‘Biomedical Advanced Research and Development Authority’ [BARDA] et non par ATI.
L’essor d’ANSER, sa Chute et sa Planche de Salut
ANSER
En février 2017, ATI a été acquise par Analytic Services Inc [ANSER].
ANSER, comme ATI, gère des projets de R&D pour le gouvernement fédéral, historiquement pour le DHS.
Depuis longtemps, ANSER est le gestionnaire de l’un des deux centres de recherche et développement financés par le DHS.
Or, ANSER fournit aussi, des services au DoD, à la NASA, au Département d’État [Ministère des Affaires Étrangères] et à la communauté du renseignement américaine.
Fin des années 1950, à l’origine, ANSER a été fondée en tant que spin-off [scission] de la RAND Corporation
Mais, elle est devenue importante au sein des opérations gouvernementales et au niveau de la sécurité intérieure.
Puis, en 1998 Ruth David en est devenue présidente-directrice générale de ANSER.
In-Q-Tel.
Avant son poste de PDG à ANSER, David était directrice adjointe de Science et Technologie à la CIA; où, elle jette les bases de ce qui allait devenir In-Q-Tel.
In-Q-Tel est la branche de capital-risque de la CIA; et, elle est responsable de l’essor de plusieurs géants de la Silicon Valley, tels que Google et Palantir.
Elle dirige ANSER jusqu’en 2015.
Pendant, les fonctions de David, ANSER devient l’un des premiers leaders, à promouvoir l’utilisation de logiciels en reconnaissance biométrique et faciale par les forces de l’ordre américaines.
Les années précédant le 11 septembre 2001, elle devient un moteur clé dans l’orientation du gouvernement, vers la ‘défense intérieure’ et la ‘sécurité intérieure’.
‘Homeland Security’
Comme le note la journaliste Margie Burns, dans un article de 2002, la ‘défense de la patrie’ en tant que pièce maîtresse de la politique du gouvernement américain; y compris la volonté de créer une nouvelle agence, la ‘Homeland Security’ [Sécurité Intérieur] ont commencé avec l’ancien responsable du département d’État, Richard Armitage,
En 1997, ‘Homeland Security’ est déclaré dans un document relevant de la politique de défense nationale.
Puis, cette vision du ‘Homeland’ américain, comme un futur champ de bataille, est fortement promu par un réseau de médias appartenant à Sun Myong Moon, un chef de la secte sud-coréenne et un actif de la CIA.
Le Washington Times, Insight Magazine et UPI était de la partie.
Tous ont publié de nombreux articles rédigés par des analystes de l’ANSER.
Ou, ils citaient des rapports et des employés d’ANSER, concernant le besoin d’un dispositif plus élargie de la ‘Homeland Security’.
En octobre 1999, à la demande de David, l’ANSER crée l’Institute for Homeland Security (ANSER-IHS), qui entièrement financé et mis en place.
Officiellement, la date de lancement de ANSER-IHS est en avril 2001 (pour des raisons encore incertaines).
À l’époque (il est toujours aujourd’hui), le premier directeur de l’Institut était Randall Larsen.
Il était un proche associé de Robert Kadlec, l’actuel ASPR au HHS.
Bien que l’ANSER n’a jamais expliqué la raison du long retard dans le lancement officiel de l’ANSER-IHS, il est possible que le moment choisi soit lié à l’introduction du H.R.1158 [loi sur la Homeland Security], en mars 2001.
National Homeland Security Agency
Ce projet de loi appelait à la création de la National Homeland Security Agency.
Plus tard, elle deviendra la fondation du ‘Department of Homeland Security’.
Un mois après la création de l’ANSER-IHS, Insight Magazine a publié, en mai 2001, un article intitulé ‘Preparing for the Next Pearl Harbor‘ [Préparation pour le prochain Pearl Harbor].
Il citait grandement ANSER et son Institut pour ‘Homeland Security’, comme étant parmi ‘les meilleurs experts du pays’ pour avertir d’une attaque terroriste imminente sur le territoire américain.
Il a déclaré que:
‘Les premiers intervenants sur le champ de bataille de demain ne seront pas des soldats, mais des ambulanciers de la ville et des pompiers des petites villes.’
Dark Winter
Le mois suivant, ANSER-IHS co-organise l’exercice Dark Winter avec Mark DeMier et Randall Larsen, deux hauts responsables de ANSER-IHS.
Randall Larsen a co-écrit, l’exercice Dark Winter, avec Tara O’Toole et Thomas Inglesby du ‘Johns Hopkins Center for Civilian Biodefense Studies’ [pour les Études sur la Biodéfense Civil].
Maintenant, ce centre pour les Études sur la Biodéfense Civile est devenu le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire.
À l’époque, O’Toole, faisait partie du conseil consultatif de ANSER-IHS.
Comme détaillé, dans les séries de ‘Engineering Contagion‘, des personnes impliquées, dans Dark Winter, avaient une connaissance préalable des attaques à l’anthrax de 2001.
À la base, le récit fabriqué de Dark Winter est faux; il concernait ces attaques de bioterrorisme sur le sol américain dues à la collaboration de l’Irak et d’Al-Qaïda.
Puis, il a été déterminé, que l’anthrax utilisé lors des attaques provenait d’un laboratoire militaire américain (ou d’un entrepreneur de défense américain).
ANSER-IHS
Le pari commode d’ANSER, selon lequel le gouvernement américain pivoterait rapidement vers la Homeland Security [sécurité intérieure], peu après avril 2001, a porté ses fruits.
Grâce en grande partie à la peur suscitée par le 11 septembre et les attaques à l’anthrax de 2001, le Department of Homeland Security [DHS] a été créé.
Et l’ANSER-IHS est rapidement devenu le premier groupe de réflexion gouvernemental.
Donc, il devient un centre de recherche et de développement, financé par le gouvernement fédéral.
Par la suite, après sa création en tant qu’agence, le DHS crée sa direction de ‘Science and Technology’ [S & T, en 2003] avec pour mission de ‘protéger la patrie en fournissant […] des fonctionnaires, dotés d’une technologie de pointe.’
Plus tard, en 2004, le DHS a annoncé qu’il a ‘choisi [ANSER] pour faire fonctionner le Homeland Security Institute [..] à la suite d’un processus de passation de marché, par un appel d’offres transparent, mené par [DHS] Science and Technology.’
Pourtant, cet institut est financé et créé en 1999 par ANSER; et, son lancement s’est produit en 2001.
De 2009 à 2013, le chef de la direction de Science et de Technologie [du DHS] était Tara O’Toole, une co-auteure et alarmiste en bioterrorisme de Dark Winter.
Et, elle a des liens étroits et de longue date avec l’ANSER-IHS [comme mentionné précédemment].
DHS
Avec O’Toole à la barre, le DHS s’est concentré sur ‘des partenariats public-privé plus solides’ et une augmentation du budget, pour des projets technologiques innovants sur du plus long terme’; tels que ceux supervisés par l’ANSER, et pour le compte du DHS.
Puis, elle s’est donné pour mission de modeler plus étroitement la Direction S & T sur le modèle de l’Agence de Recherches de la Défense [DARPA].
Pendant son mandat, le DHS affirme ne pas connaître comment les dépenses, de plusieurs milliards de dollars du département, sont utilisés.
Ce qui a suggéré, un manque de surveillance de ces millions de dollars que le DHS [Science and Technology] dirigeait vers le centre de recherche géré par ANSER, et vers l’autre centre de recherche du DHS géré par ‘MITRE Corporation’, une organisation tout aussi louche.
Inopinément, le DHS a refusé de renouveler le contrat du centre de recherche et de développement de ANSER, financé par le gouvernement fédéral (en octobre 2016).
Il l’a attribué à RAND Corporation; qui a créé un nouveau centre de recherche et de développement avec ‘un ensemble différent de domaines d’intérêt.‘
Ces domaines sont ‘étroitement alignés avec les priorités actuelles du DHS.’
Les plans de restructuration apparents de ANSER, suite à la perte de ce contrat critique, comprenaient sa décision d’acquérir ATI.
Par ailleurs, plus tard, cette transaction se réalisera (en février 2017).
L’acquisition d’ATI a donné à ANSER l’accès aux principaux consortiums de recherche aux OTA gérés par ATI.
Cette acquisition a garanti au conseil d’administration d’ANSER, composé d’anciens responsables du renseignement, d’officiers militaires et de dirigeants de l’industrie de la défense, de continuer à exercer une influence considérable sur la direction des projets de recherche financés par le gouvernement.
D’après, le communiqué de presse, l’acquisition visait à combiner ‘l’héritage gouvernemental de résolution de problèmes d’ANSER avec l’expertise technique d’ATI.’
Par conséquent, ANSER continuera à exercer un ‘leadership convainquant, indépendamment des influences commerciales’.
Et, elle sera à l’avant garde concernant les ‘importants développements technologiques de défense’ supervisés par ATI.
Au final, la décision appartient à ANSER concernant toutes décisions prises par ATI sur ces contrats secrets, relatifs aux vaccins Warp Speed.
Le but?
Un secret extrême?
Puisque, le but officiel de l’Opération Warp Speed est d’utiliser les fonds des contribuables pour produire, accélérer et distribuer un traitement médical (c’est-à-dire un vaccin) aux américains, il n’y a aucune raison de tenir cet extrême secret.
De plus, il n’existe aucune raison pour que l’armée et des entrepreneurs secrets, comme ATI et ANSER, est un rôle excessif dans l’exécution de cet effort de ‘santé publique’.
Le but officiellement déclaré de Warp Speed implique un secret extrême, non seulement inutile mais absurde.
Or, des révélations récentes ont été faites concernant la structure, la stratégie et l’exécution de cette Opération.
Elles suggèrent, que la raison de la nature secrète de l’Opération est car sa portée va bien au-delà de l’objectif déclaré publiquement.
Opération militaire?
Par exemple, Stat News indique, que l’Opération Warp Speed ’ressemble plus à une opération militaire qu’à un projet scientifique’.
D’après l’article:
‘Près de 60 responsables militaires, dont au moins quatre généraux, sont impliqués dans la direction de Warp Speed.‘
‘Beaucoup d’entre eux n’ont jamais travaillé dans le domaine des soins de santé ou du développement de vaccins.’
Ce rapport souligne que:
‘Seuls 29 des quelques 90 dirigeants, figurant au dossier, ne sont pas des employés du ministère de la Défense.’
La justification initiale de l’armée pour son rôle aussi important, dans Warp Speed, est liée à son ‘expertise’ dans la logistique et les chaînes d’approvisionnement.
Pourtant, la publication récente relative la stratégie de distribution de vaccins ne fait aucune mention directe du rôle de l’armée dans les dispositions de l’Opération.
Le désaccord était si perceptible; que peu après la publication, sur la stratégie officielle de distribution, le ministère de la Défense a ‘clarifié’ le rôle de l’armée dans l’Opération.
Il a publié une interview sur son site Web avec le lieutenant-général Ostrowski.
Ostrowski dirige les efforts de Warp Speed la fourniture, la production et la distribution des vaccins.
D’après Ostrowski, si l’armée joue un rôle démesuré dans Warp Speed, c’est en raison de leur ‘expertise, en matière de gestion de programme et de passation de marchés.’
Une Opération très clandestine?
Pourtant, comme cet article le montre, les contrats Warp Speed sont acheminés par des sous-traitants secrets pour éviter un examen minutieux.
Visiblement, ils ne sont pas mis à la disposition du HHS; l’agence civile qui est censée ‘co-diriger’ Warp Speed aux côtés de l’armée.
De tels exemples, de secret extrême et de déclarations contradictoires semblent n’effleurer que la surface du but réel de l’Opération Warp Speed.
Cette Opération est la plus clandestine et sans doute, la plus dangereuse des programmes militaires américains, depuis des décennies.
Contrairement aux anciennes opérations militaires bien financées et secrètes, celle-ci vise directement le peuple américain.
Source The Last American Vagabond,
Operation Warp Speed is Using a CIA-Linked Contractor to Keep Covid-19 Vaccine Contracts Secret