Le contrôle de l’esprit de la CIA [une des agences de renseignement la plus connue des États-Unis] ou les opérations de guerre psychologiques américaines pour manipuler des masses sont des faits établis.
Cependant un ancien espion russe avance une autre facette de subversion pour contrôler un peuple.
Dans une interview de 1984, Youri Alexandrovich Bezmenov, un ‘transfuge’ du KGB (alias Tomas David Schuman), a décrit:
Quatre étapes de subversion idéologique utilisées par le KGB.
Bezmenov a décrit ce processus comme « a great brainwashing » (lavage de cerveaux, manipulation mentale, endoctrinement) qui se ferait sur le territoire américain.
Rappelons quelques faits récents qui concorderait avec les affirmations de Bezmenov.
Le rapport Mueller [expurgé] conclu explicitement que des agents russes participent activement à l’électorat de 2016 pour faire élire Donald Trump.
[Des fonds gouvernementaux russes, la CIA aux moyens de communication stratégique d’exploration de données ont aidé à l’élection de Trump – Big Data, Soft Power et « le président de l’ombre ».]
Bezmenov, ancien agent du KGB a fait défection pour aller vivre au Canada en 1970.
En 1984, il a accordé une interview à G. Edward Griffin, lequel est associés au CNP [Council for National Policy] et à la John Birch Society.
Cependant, Selon des sources, le CNP est une organisation faîtière puissante, très secrète et un groupe de réseautage pour des militants conservateurs américains.
Et, il perpétue la tradition du Christofacisme qui a commencé avec Gerald K. Smith, William Dudley Pelley, la John Birch Society et le mouvement Posse Comitatus.
D’après Bezmenov, un plan russe est en cours ayant un but sur le long terme pour vaincre l’Amérique.
La première étape citée, se nomme « démoralisation » qui, prend de 15 à 20 ans à réaliser.
D’après l’ancien agent du KGB, c’est le nombre minimum d’années qu’il faut; pour rééduquer une génération d’étudiants étant normalement exposée à l’idéologie de son pays.
Bezmenov explique que la plupart des activités du KGB impliquaient un processus de « subversion idéologique » lente.
Elle s’exécute au grand jour comme un acte légitime et que nous pourrions « l’observer » de nos « propres yeux ».
Cette subversion idéologique permettra de « changer la perception de la réalité de chaque Américain. »
« À un tel point qu’en dépit de l’abondance d’informations, personne ne sera en mesure de tirer des conclusions raisonnables dans le but de défendre sa famille, sa communauté, son pays et sa propre personne. »
Il a affirmé que les hippies [1960]) ayant acquis des fonctions dans les années 80 au sein du gouvernement et des entreprises américaines étaient déjà « contaminés » par les valeurs marxistes-léninistes.
Et ceux victimes de cette démoralisation progressive ne sont pas capables de se réveiller de cette manipulation.
Il ajoute que la démoralisation est importante car la population n’est plus capable de traiter des informations valables.
Et même s’ils sont « inondés de preuves authentiques » qui démontrent les subterfuges.
Elle « refuse tout simplement d’y croire ».
Il a déclaré:
« Ils sont programmés pour penser et réagir à certains stimuli selon un certain schéma …
Vous ne pouvez plus changer la perception de base et la logique du comportement. «
C’est un processus « irréversible ».
En 1984, il pensait que la phase de démoralisation de l’Amérique est achevé.
Il décrit l’état d’une personne démoralisée comme suit:
« Comme je l’ai déjà mentionné, l’exposition à de vraies informations n’a plus d’importance .. Une personne démoralisée est incapable d’apprécier de réelles informations. .. Même si je l’inondais d’informations, de vraies preuves, de documents, de photos; même si je l’emmène de force en Union soviétique et lui montre un camp de concentration, elle refusera de le croire, jusqu’à ce qu’elle reçoive un coup de pied à son derrière. … alors elle comprendra. Mais pas avant. »
La deuxième étape est la « déstabilisation« .
Pendant cette période de deux à cinq ans, a affirmé Bezmenov, ce qui compte, c’est le ciblage des éléments structurels essentiels d’une nation: l’économie, les relations extérieures et les systèmes de défense.
La partie subversive cherchera à déstabiliser chacune des régions du pays, dans le but de l’affaiblir.
La troisième étape serait la « crise« .
L’ancien espion du KGB déclare qu’il ne faudra que six semaines pour envoyer un pays en crise. Il indique que la crise entraînerait « un changement violent de pouvoir, de structure et d’économie ».
La dernière étape citée est celle de la « normalisation« .
Par conséquent le pays vivra sous une nouvelle idéologie et une autre réalité.
D’après lui, « si les gens ne parviennent pas à saisir le danger imminent de ce développement, rien ne pourra jamais aider les États-Unis » et « il faudra « dire adieu » à « la liberté ».
Il déclare que les États-Unis sont en situation de guerre et que:
« La plupart des politiciens, des médias et du système éducatif américain forment une autre génération de personnes qui pensent vivre en temps de paix. »
Mais « les États-Unis sont en état de guerre. Une guerre totale non déclarée contre les principes et les fondements de base de ce système. »
Qu’est ce qui c’est passé depuis 1984?
« La propagande de droite contre le politiquement correct a commencé avec les néoconservateurs. [..] »
« Les paléo-conservateurs ont introduit une interprétation conspiratrice, exploitant la paranoïa anti-communiste, en attirant l’attention sur les origines marxistes de l’école de Francfort et en caractérisant leur programme non seulement comme une attaque contre les valeurs chrétiennes, mais contre la civilisation «blanche».«
Le terme utilisé dans leur agenda, «politiquement correct», était le prédécesseur du concept … du «marxisme culturel».
Une théorie du complot qui considère le programme supposé de l’école de Francfort ayant pour but d’attaquer la société occidentale, en utilisant le politiquement correct pour imposer l’acceptation du féminisme, du multiculturalisme, de l’environnementalisme radical et de l’homosexualité. »
[Bezmenov, l’acien espion du KGB, est surtout connu pour ses conférences anticommunistes et ses livres publiés dans les années 1980.]
Depuis les années 1990, les paléo-conservateurs se sont appropriés le terme «marxisme culturel».
Ils ont fait référence au politiquement correct dans le cadre de leur «guerre culturelle» contre le libéralisme.
L’expression «guerre de la culture» représente une traduction calquée sur le Kulturkampf allemand*.
*[référence à l’affrontement entre les groupes culturels et religieux dans la campagne de 1871 à 1878 sous la politique pan-allemande du chancelier Otto von Bismarck de l’Empire allemand contre l’influence de l’Église catholique romaine].
Le concept « marxisme culturel » est popularisé par les gros médias au début des années 1990.
Et, il est mis en avant en 1991 par le premier président Bush lorsqu’il a averti que « la liberté d’expression est menacée à travers les États-Unis », dans un discours d’ouverture à l’Université du Michigan.
Bush a déclaré:
« Ironiquement, à l’occasion du 200e anniversaire de notre Déclaration des droits, nous constatons que la liberté d’expression est attaquée à travers les États-Unis » … « La notion du politiquement correct a déclenché la controverse à travers le pays » … « À leur manière orwellienne, les croisades qui exigent un comportement correct écrasent la diversité au nom de la diversité. » (…)
En 1992, Buchanan visait l’investiture Républicaine pour les présidentielle, avec un programme basé sur la réduction de l’immigration, le conservatisme social, y compris l’opposition au multiculturalisme, à l’avortement et aux droits des homosexuels.
Par la suite, Buchanan a soutenu Bush et a prononcé un discours à la Convention nationale républicaine de 1992, qui est devenue connue sous le nom de discours de guerre culturelle.
« Il y a une guerre religieuse en cours dans notre pays pour l’âme de l’Amérique », a déclaré Buchanan (…)
Puis, « Buchanan a transformé le Parti réformiste (qu’il a mis à l’avant) jadis centriste en un aimant attirant les dirigeants et les militants d’organisations d’extrême droite telles que l’Alliance nationale, le Liberty Lobby, le Conseil des citoyens conservateurs et la Ligue du Sud. »
La déclaration de Buchanan, que « Nous sommes une vieille église et une vieille droite, anti-impérialiste et anti-interventionniste, mécréants de Pax Americana », reflétait cette nouvelle coalition. (…)
Buchanan étant chevalier de Malte. [..]
.
La famille Bush est aussi membre de la fraternité Skull and Bones, cette même société qui avait des connexion avec les nazies.
Culte des trolls de la sécurité nationale: Art Bell et Coast to Coast AM (mention sur de CNP, Société John Birch & G. Edward Griffin avec une liste de questions) ICI en français ou en récupéré en Pdf ICI [Cult of National Security Trolls: Art Bell and Coast to Coast AM – archive in english]